Une productrice de Broadway en communion avec la Divine Performing Arts

Écrit par Par Joshua Philipp, La Grande Époque - New-York
28.01.2009

  • Mme McAllister(攝影: / 大紀元)

Mme McAllister a produit quelques-uns des plus grands spectacles de Broadway. Elle sait à quel point la création d'un spectacle de classe internationale demande des efforts. Parmi ses nombreux succès à Broadway, Coram Boy, Spamalot (Tony Award), Hairspray (Tony Award), Metamorphoses, The Crucible et The Iceman Cometh.

Le spectacle Chinese New Year Splendor de la Divine Performing Arts au Radio City Hall de New York a donné à Mme McAllister une opportunité de vivre l'ancienne culture chinoise par un mélange subtil de danse classique chinoise et de chant ainsi qu’un orchestre live.

«C'est tout simplement magnifique, c'est riche, la gestuelle est fascinante», a-t-elle dit.

«Je suis surprise de voir combien c'est délicat, immaculé et pur. C'est quelque chose de vraiment simple et pourtant les mouvements sont si profonds et si riches».

Mme McAllister a été formée à la danse classique. Elle a véritablement perçu la qualité du travail des artistes.

«Je pense qu'on peut réellement voir à quel point les danseurs ressentent chaque mouvement qu'ils accomplissent. On perçoit que cela provient du plus profond. J'étais danseuse, il y a quelque temps de cela. Je me souviens de ces moments. Lorsque vous êtes en réelle concordance avec vos mouvements, cela vous transporte plus ou moins à un haut niveau. On peut voir comment cela se produit ici avec ces danseurs. Ils sont tellement connectés à leurs mouvements que c'est comme un souffle. Cela semble si facile et si naturel, comme faisant partie intégrante d'eux-mêmes».

A propos de la difficulté de ces mouvements, Mme McAllister a ri et a rajouté : «Je suis contente que ce soit eux qui les fassent».

«Au sujet de la simplicité, je peux vous dire que les choses qui demandent le plus grand dépassement de soi sont souvent celles qui paraissent les plus condensées et les plus simples. Lorsque vous voyez quelque chose qui semble facile, vous savez que cela a demandé un énorme effort pour y arriver».

Mme McAllister a dit qu'elle avait été également frappée par la spécificité de la danse classique chinoise.

«C'est d'une qualité réellement délicate. On peut voir que chaque partie est reliée à la nature. On peut voir à quel point chaque mouvement et chaque concept derrière le mouvement provient de la nature d'une certaine façon».

Mme McAllister a été impressionnée par la synchronisation des danseurs.

«Ils bougent comme un seul corps. C'est beau parce que vous ne vous concentrez pas sur une seule personne. On peut dire qu'ils ont travaillé suffisamment de temps ensemble pour commencer à se mouvoir ainsi tous ensemble ».

Elle a rajouté que la chorégraphie des danses était «très exceptionnelle».

«C'est puissant, mais c'est aussi très doux, il y a une sorte de double qualité. Ces deux aspects semblent se compléter très bien l'un l'autre».

Elle a aussi remarqué quelque chose à propos des danseurs eux-mêmes. Ils semblent ne pas avoir d'ego. Elle a dit que dans de nombreux spectacles qu'elle a vus auparavant, il y avait toujours des danseurs qui «tentaient des ruses et essayaient de briller un peu plus, alors qu'ici, on ne voit que des mouvements purs et beaux. On voit comme une sorte d'organisme travaillant ensemble et on ressent que c'est davantage pour la grandeur de la pièce et non pour que chaque individu se distingue».

Selon elle, les danseurs semblent avoir une «véritable connexion avec ce qu'ils font».

Mme McAllister a dit que c'est la première fois qu'elle voyait un orchestre live comme l'Orchestre de la Divine Performing Arts combiné avec un spectacle de danse.

L'Orchestre de la Divine Performing Arts a débuté en tant qu’orchestre occidental classique et s’est enrichi par des instruments traditionnels chinois, conférant à ses compositions un double potentiel – il exploite la musique orchestrale occidentale et la richesse des qualités musicales chinoises.

«C'est vraiment magnifique. C'est vraiment plaisant et quelques morceaux étaient tout simplement troublants. C'était vraiment grand et séduisant. C'est un mélange très agréable si vous n'êtes pas habitué aux sonorités chinoises, et si cela ne vous est pas familier, alors c'est une très belle introduction, parce que c'est associé à quelque chose qui vous est connu».

Le Splendor inclut également un solo d'ehru. L’ehru est le violon à deux cordes de la Chine, un instrument avec un magnifique son lancinant et une gamme de sons surprenante. Mme McAllister a dit que c'était pour elle l’un des points culminants du spectacle.

«C'était splendide. J'étais quasiment aux bords des larmes tandis qu'elle jouait, c'était si beau. Cela m'a en fait donné envie de danser aussi, comme ça seule dans une pièce. C'était vraiment vaste, troublant et très touchant».

Son morceau favori ? «Je pense que c'était probablement celui du début avec les dames en rose parce que c'était la première fois que je voyais le mouvement. J'ai été impressionnée et j’ai pensé, ok, c'est de cela dont il s'agit ? Alors cela sort vraiment du lot».

«C'était magnifique, vraiment attrayant et délicat, j'emploie encore ce mot 'délicat' parce qu'il y avait quelque chose de réellement émouvant là-dedans, ainsi qu'un message offert d'une façon très douce et pacifique».

Divine Performing Arts donnera encore deux représentations au Radio City Hall dimanche avant de poursuivre sa tournée mondiale 2009. Pour en savoir plus, veuillez consulter www.DivinePerformingArts.org