La compagnie artistique Divine Performing Arts (DPA), qui continue sa tournée internationale, touche et émerveille partout où elle passe. Après s’être produite devant le public montréalais les 16, 17 et 18 janvier derniers, c’est sur la scène du Radio City Music Hall de New York qu’elle est montée cette fin de semaine à l’occasion du Nouvel An chinois.

Par chacun des spectacles de la DPA auxquels elle a participé, Michelle Ren, chorégraphe et danseuse principale de la compagnie new-yorkaise, n’a jamais échoué dans son objectif d’enchanter le public.

Malgré l’intensité de la tournée, à l’amorce de l’année du Buffle, l’enthousiasme et la sincérité du public canadien ont laissé une vive impression dans l’esprit de Mme Ren.

«Les spectateurs au Canada ont tendance à garder le silence durant les numéros, mais à la fin de chacun des tableaux, ils nous surprennent avec leurs chaleureux applaudissements. Ça me fait toujours de très bons souvenirs», raconte la chorégraphe.

Mme Ren partage qu’elle se sent très honorée de danser avec la DPA dans les nombreux théâtres prestigieux partout dans le monde. Au total, la compagnie s’est produite plus de 90 fois lors de la saison 2006-2007, plus de 130 fois en 2007-2008 et a prévu plus de 300 représentations cette saison.

«Les danseurs n’ont généralement pas la chance de faire autant de représentations dans leur vie. En étant au sein de la Divine Performing Arts, j’ai eu l’occasion d’en apprendre sur la culture traditionnelle, la moralité et d’en bénéficier artistiquement», développe-t-elle.

Mme Ren a commencé son entraînement en gymnastique artistique à l’âge de six ans avant de se diriger vers la danse. Elle a gagné plusieurs prix en Chine et a été récipiendaire du premier prix dans la catégorie femmes adultes de New Tang Dynasty Television’s International Chinese Classical Dance Competition en 2007 (un prestigieux concours international de danse classique chinoise organisé par la chaîne de télévision New Tang Dynasty).

Rappel des plus beaux souvenirs

Mme Ren note qu’en regardant les numéros de la DPA, les spectateurs «semblent redécouvrir leurs plus beaux souvenirs; des sentiments de paix, de compassion et de bonté naturelle qu’ils ressentaient durant leur enfance. Après avoir assisté au spectacle, ils semblent avoir repris contact avec ces sentiments enfouis en eux depuis longtemps et qui résonnent profondément dans leur cœur. C’est probablement pourquoi les spectateurs sont souvent émus aux larmes», considère-t-elle.

Dans notre société, la plupart des gens ont oublié la culture traditionnelle, fait-elle remarquer. «Je m’estime extrêmement chanceuse de faire revivre les valeurs traditionnelles pour le public au cours de cette période historique», ajoute la danseuse.

«Nous avons tous le même objectif de promouvoir la beauté et la pureté de l’authentique culture chinoise. Nous voulons constamment apporter nos meilleurs vœux au public. Donc, quand nous sommes sur scène, nous n’avons généralement pas de mauvaises pensées. Lorsque notre cœur est pur, le public va se sentir confortable et à l’aise», explique Mme Ren avec éloquence.

Elle soutient que chez le danseur, les pensées, la moralité et les considérations pour les autres dans la vie de tous les jours vont également se refléter sur scène.

«Tous les artistes [de la compagnie] croient au divin. Lorsque l’on crée quelque chose avec un cœur pur et sincère, on ne peut que s’illuminer. Et, bien sûr, le résultat sera unique et distinct.»

Mme Ren espère que plus de gens puissent voir ce spectacle.

«Je crois que quiconque assiste au spectacle a une profonde affinité prédestinée avec nous. Lorsque l’humain ouvre vraiment son cœur, les êtres divins vont le doter de ce qu’il y a de mieux», conclut-elle. 

La Grande Époque est fière d’être partenaire de la tournée internationale de la Divine Performing Arts. [wwww.divineperformingarts.com].