Divine Performing Arts amorce sa tournée sur le sol canadien à Ottawa

Écrit par Olivier Chartrand, La Grande Époque - Montréal
03.01.2009
  • Divine Performing Arts lors de la première au National Arts Centre, à Ottawa le 3 janvier 2009.(攝影: / 大紀元)

C’est dans une éclosion de couleurs exprimant toute la grâce et la noblesse des anciennes dynasties chinoises que la compagnie artistique Divine Performing Arts (DPA) a entamé la partie canadienne de sa tournée internationale 2009 vendredi dernier au National Arts Centre, à Ottawa.

La DPA sera de passage dans la capitale nationale jusqu’au 4 janvier avant de faire escale à Toronto et ensuite à Montréal. La compagnie se produira sur la scène de la Place des Arts de Montréal les 16, 17 et 18 janvier prochains.

Après la représentation de vendredi, le public sortait de la salle Southam impressionné par les multiples et épiques numéros de danse.

«Les couleurs des costumes étaient superbes et les mouvements très énergiques!», explique M. Dabrowols qui a enseigné la danse traditionnelle polonaise pendant 25 ans.

«Les chanteurs sont fantastiques… et la musique… c’était presque relaxant», estime pour sa part M. Murphy qui travaille avec la police militaire.

«J’ai aimé la manière dont les artistes représentent la douceur… des mouvements très délicats», explique M. Piché, membre du conseil d’administration d’un centre hospitalier de la région de Gatineau.

Au-delà du divertissement artistique, DPA interpelle les gens par son côté éducatif. Les organisateurs indiquent que le spectacle vise à promouvoir les richesses morale et culturelle des traditions millénaires de l’empire du Milieu.

«[Le spectacle] montre des facettes d’une culture : un type de musique, un type de danse que je ne connaissais pas avant», souligne M. Murphy.

«Cela m’aide à comprendre davantage leur histoire et peut-être aussi la persécution à travers de laquelle ils passent, mais ils l’abordent d’une manière positive», ajoute Jeff McCullough, propriétaire d’une entreprise de consultation à Cornwall, quant à un numéro de danse sur la persécution en Chine de la méditation Falun Gong.

«L’histoire de la Chine et celle de l’Occident sont totalement différentes, il n’y a pas de comparaison, mais c’est bien de pouvoir apprécier les différences», renchérit-il.

«Le spectacle ne focalise pas seulement sur une facette particulière de la culture : la culture couvre beaucoup d’aspects en Chine et nous pouvons sentir qu’il en aborde plusieurs», souligne, de son côté, M. Piché.

«Je suis particulièrement impressionné par la transparence de ce spectacle. Nous voyons que les artistes ne se soucient pas de ce que le gouvernement chinois pense d’eux, ils représentent les vrais sentiments de certaines personnes en Chine», ajoute-t-il.

Le rapport entre l’homme et l’Univers étant la pierre angulaire de la culture traditionnelle chinoise, le spectacle est imprégné de spiritualité.

«La partie que j’ai préférée était celle à propos d’un jeune homme qui est monté en quelque sorte au Bouddha après sa mort. Ils évoquaient la persécution, il s’agissait de l’acceptation qu’il y a quelque chose de plus que ce que nous avons sur Terre. C’est une croyance en quelque chose de plus puissant que nous-mêmes», commente M. Murphy.

«C’est probablement parce que je crois qu’il y a un monde meilleur au-delà de celui-ci, qu’il y a une autre vie après celle-ci, que ce spectacle m’a autant inspiré», conclut M. Piché.

La Grande Époque est un fier partenaire de la tournée internationale de Divine Performing Arts.