La Croatie poursuit ses efforts pour entrer dans l’Union européenne

Écrit par Kremena Krumova , La Grande Époque
14.10.2009

  • Le Premier ministre croate Jadranka Kosor (g) serre la main du Procureur Chef du Tribunal International de l’ancienne Yougoslavie (ICTY) Serge Brammertz avant leur réunion à Zagreb, le 28 septembre 2009. (Hrvoje Polan/AFP/Getty Images)(攝影: / 大紀元)

La Croatie reprendra les pourparlers pour entrer dans l’Union européenne après que son voisin la Slovénie a retiré son long véto de dix mois sur l’ex-république yougoslave.

Les deux pays ont été impliqués dans un conflit de frontière, qui date de 1991, quand ils ont séparé le territoire de l’ancienne Yougoslavie. Le conflit concernait la baie de Piran, située en Mer Adriatique. La Croatie, connue pour ses belles stations balnéaires, a voulu que sa frontière soit reconnue comme s’étendant jusqu’au milieu de la baie. Mais la Slovénie a rejeté la demande puisqu’elle possède une partie plus courte de la côte et craignait que la démarche empêche l’accès de ses bateaux à la haute mer.

Au début du mois, les Premiers ministres de la Croatie et de la Slovénie ont consenti à avoir des pourparlers privés sur le problème des frontières sans que ceux-ci entravent le projet de la Croatie d’entrer dans l’Union.

Dans une déclaration faite à la BBC, le ministre des Affaires Étrangères suédois Carl Bildt a notifié que c’était une journée critique pour la Croatie dans sa volonté de rejoindre la communauté. Actuellement, la Suède préside l’Union européenne. Il a également confirmé que la Croatie a obtenu l’agrément de l’Union sur cinq points et est en bonne voie pour le sixième.

Si les négociations entre l’Union européenne et la Croatie aboutissent positivement, le pays deviendra le 28e membre titulaire de la famille européenne, probablement dès 2011.

Avant cela, le pays doit relever des défis importants comme la lutte contre la corruption, l’amélioration de l’efficacité des systèmes administratifs et judiciaire, ainsi qu’assainir ses relations avec le Tribunal Criminel International pour l’ex-Yougoslavie.

Sept pays dans l’attente

Actuellement sept pays espèrent former la nouvelle vague d’extension à l’Union Européenne : la Croatie, la Turquie, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine, le Monténégro et l’Islande.

La Turquie est dans une position inconfortable en raison de la difficulté à résoudre le conflit avec la Grèce et Chypre. On s’attend à ce que l’Albanie termine les premières négociations en 2015 au plus tôt. Même chose pour la Bosnie-Herzégovine, une ancienne partie de la fédération yougoslave.

La Macédoine connaît des obstacles importants pour accéder à l’Union européenne en raison du conflit à propos de son nom avec la Grèce – un territoire grec est appelé Macédoine, et la Grèce s’oppose à ce qu’un pays porte le même nom. En 2008, la résolution de ce différend a été posée comme condition préalable à l’entrée à l’Union européenne. La Suède et Malte ont annoncé que la candidature de l’Islande serait prioritaire, bien que le dernier référendum dans le pays montrait que la majorité de la population est contre l’adhésion à l’Union européenne.