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On en parle...

Écrit par Lauren smith
22.10.2009
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  • (攝影: / 大紀元)

Pfäffikon attire les géants de la finance

La commune de Pfäffikon située au bord du lac de Zurich en Suisse avec ses 10.000 habitants est l’un des centres de hedge funds les plus renommés au monde. Avec une imposition de 18% sur les rémunérations, ce paradis fiscal a attiré des géants de la finance planétaire tels que Man Group, Horizon 21, Aeris Capital ou LGT Group. Ils ont transféré leurs activités de Londres ou Francfort vers cette petite bourgade il y a déjà quelque temps. La crise finie, les restructurations du secteur achevées, les affaires reprennent et des projets de relocalisations de la gestion des hedge funds se multiplient pour s’installer à Pfäffikon.

 

Le chômage approche les 10%

Malgré des signes de stabilisation de l’économie, les pertes d’emploi se poursuivent.

Dans la zone euro, le taux de chômage est en hausse à 9,6% en août 2009, contre 7,6% en août 2008. Il s’agit du taux le plus élevé depuis mars 1999. Au total cela représente 15,1 millions de sans-emploi pour les 16 pays, d’après les chiffres publiés le 1er octobre dernier par Eurostat, l’Office statistique des Communautés européennes. Parmi les États membres, le taux de chômage le plus bas a été enregistré aux Pays-Bas (3,5%) et le plus élevé en Espagne (18,9%). En France ce taux ressort à 9,9%. Outre-Atlantique, le taux de chômage atteint 9,8% fin septembre, a annoncé le département de travail américain le 2 octobre dernier. Il s’agit d’un taux jamais vu depuis 1983. Depuis le début de la crise, on chiffre à 8 millions les emplois détruits aux États-Unis. La plupart des économistes prévoient que le taux de chômage américain et de la zone euro dépassera la barre des 10% à la fin de l’année ou en début d’année prochaine.

 

Les banques françaises s’empressent de rembourser les aides d’État

Le calendrier du remboursement des aides publiques initialement prévu pour le début 2010, s’est récemment accéléré. En effet, les banques profitent du rebond du marché pour lever des fonds et retrouver leur autonomie financière. En moins d’une semaine trois annonces se sont succédées. Après le Crédit Mutuel qui le premier a remboursé l’aide de 1,2 milliard d’euros accordé par l’État sous forme de titres de dette hybrides, BNP Paribas a annoncé une augmentation de capital de 4,3 milliards d’euros pour rembourser à l’État 5,1 milliards. Puis ce fut le tour de la Société Générale avec une augmentation de capital de 4,8 milliards d’euros, plus que nécessaire pour rembourser l’aide consentie par L’État. La banque a bénéficié de 3,4 milliards sous forme de dettes hybrides ainsi que des actions préférentielles souscrites par l’instance publique. L’État a prêté au total 19,8 milliards d’euros aux cinq banques françaises pour faire face à la crise. Le Crédit Agricole et le groupe BPCE (Banque Populaire Caisse d’Epargne) n’ont pas pour l’instant annoncé leur échéancier de remboursement.

 

Hausse surprise des taux en Australie

La Banque de réserve d’Australie (RBA – Reserve Bank of Australia) a créé une surprise en annonçant la hausse d’un quart de point de son principal taux directeur pour le porter à 3,25% le 6 octobre 2009. Il s’agit d’une première, car depuis le début de la crise c’est la première fois que la banque centrale d’un grand pays décide de remonter ses taux. D’autant plus que d’habitude c’est la Réserve fédérale américaine qui donne le ton en matière de politique monétaire et ce n’est qu’après que les autres banques centrales suivent le mouvement. Certains y voient les prémisses d’un changement dans des équilibres établis sur la planète économique mondiale. D’autres justifient cette décision par l’économie australienne qui a bien résisté à la crise, mais c’est surtout un frémissement de l’inflation qui a incité les autorités monétaires australiennes à relever son taux. Les actions australiennes sont quant à elles en hausse de 50% depuis mars 2009.

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.