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Des produits cosmétiques: oui! Des produits toxiques: non!

Écrit par Catherine Keller La Grande Époque - Genève
28.10.2009
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  • etiquette(攝影: / 大紀元)

La chimie s’est invitée dans tous les produits de consommation que nous achetons. Les études révèlent que certains produits sont dangereux pour notre santé et notre environnement. Souvent, elles laissent un doute sur leurs effets par des « est susceptible de… a peu de risque… ». Mais le plus grand problème, souvent dénoncé par des scientifiques-vigiles, est que ces produits se stockent dans nos graisses. Or, on ne connaît pas exactement les effets que produit leur accumulation, ni l’interrelation qu’il y a entre les différents produits.

Les connaissances actuelles.

Par contre, il est connu que plusieurs de ces produits ont des effets allergisants, cancérigènes. Ils perturbent notre système immunitaire et notre patrimoine génétique, provoquant la stérilité voir des malformations chez les fœtus.

Il semble qu’il serait très difficile pour l’industrie, de fabriquer des produits sans adjuvants chimiques. Leurs prix grimperaient en flèche : pour autant qu’il y ait assez de matières premières disponibles pour satisfaire la demande. Ce serait une vraie révolution qui devrait pourtant voir le jour si nous souhaitons préserver notre longévité.

Les États autorisent ces produits, car les limites des pourcentages autorisés, ne sont pas dangereux, en eux-mêmes. Bien que, pour certaines substances, il semble que même en quantité infime, elles attaquent notre patrimoine génétique.

Une nouvelle réglementation (REACH) est en cours d’élaboration au niveau du Parlement européen. Afin d’introduire une plus grande exigence dans ce domaine. Greenpeace* œuvre pour que le maximum de personnes puissent bénéficier des produits non nuisibles pour la santé.

Comment agir

Nous pouvons aussi boycotter ces produits. Mais, il faut surtout s’armer de courage pour déchiffrer les étiquettes aux noms si compliqués. Vous pouvez conserver dans votre porte-monnaie cette liste que l’on retrouve sur le guide Cosmetox de Greenpeace.

 

Liste complète des substances les plus dangereuses:

Dibenzodioxines Polychlorées (PCDD)

Dibenzofuranes Polychlorées (PCDF)

Biphényles Polychlorés (PCB)

Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)

Pentachlorophénol (PCP)

Paraffines chlorées à chaîne courte (SCCP)

Isomères de l’Hexachlorocyclohexane (HCH)

Mercure et composés organiques mercuriels

Cadmium

Plomb et composés organiques du plomb

Composés organoétains

Nonylphénol / Ethoxylates de nonylphénol (NP/NPE) et substances assimilées

Musk xylène

Retardateurs de flamme au brome

Substances additionnelles :

Les phtalates - Dibutylphtalate (DBP) et Diethylhexylphtalate (DEHP)

Les autres muscs synthétiques nitrés et les muscs polycycliques

Les autres phtalates

Les autres éthoxylates d’alkylphénol

Le bisphénol A

Le Polychlorure de vinyle (PVC)

De plus, ces substances sont testées sur des animaux ce qui représente d’horribles tortures inutiles. Car, nous avons maintenant des souches de cellules vivantes qui permettent d’obtenir un résultat encore plus fiable puisque ces cellules sont humaines.

Plus d’informations sur Antidote

Pour en savoir plus sur les certifications, consulter les sites des labels « Bio » : Ecocert, CosmebioNature et Progres et bdih. Vous pourrez ainsi comparer leurs cahiers des charges qui diffèrent de façon non négligeable sur de nombreux points. Pour avoir la certitude qu’un produit est « Bio », vous devez obligatoirement trouver sur l’emballage la mention « certifiée ».

Greenpeace a fait un grand travail dans ce domaine, ils ont questionné les plus grands fabricants de produits cométiques sur leur intention de renoncer à ces produits, vous en trouverez tous les résultats  

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.