Le directeur du Théâtre du Léman de Genève: «Cela va se transmettre de génération en génération»

Écrit par Hanna L. Szmytko, La Grande Époque
03.10.2009

  • Claude Proz, directeur du Théâtre du Léman de Genève. (Hong Wang/La Grande Époque)(攝影: / 大紀元)

Le Théâtre du Léman de Genève a accueilli le spectacle Shen Yun du 29 septembre au 1er octobre 2009 pour la troisième année consécutive. «Je suis heureux d’accueillir chaque année Shen Yun», a affirmé Claude Proz, le directeur général du théâtre.

«Je pense que cette année on a atteint le sommet de ce qu’on peut faire, c’était un spectacle extrêmement professionnel, émouvant, avec des tableaux qui sont beaux, qui sont courts et en même temps qui en disent long sur le message qu’on veut faire passer. J’ai trouvé ça exceptionnel!».

Claude Proz, émerveillé par le spectacle, a aussi convié ses proches pour partager ensemble ce moment magique de la représentation de Shen Yun. «J’étais heureux de pouvoir dire à ma famille de venir voir ce spectacle. Je pense que ce message va se transmettre de génération en génération. Je dois dire que l’on a été touché par certains tableaux et que l’on a été ébloui par d’autres. C’est magnifique! Je me réjouis qu’il revienne et je me réjouis demain et après demain encore de le faire».

Parmi les tableaux du spectacle c’est celui de l’oppression des pratiquants de Falun Gong qui a ému Claude Proz. Dans ce tableau, «on voit la famille avec la petite fille et on voit aussi l’oppresseur qui tue le papa et le papa s’en va», a-t-il expliqué. «On ressent là tout le message qui s’est dit depuis de longues années, de trop longues années… donc c’est une soirée exceptionnelle», a-t-il dit.

Claude Proz a été particulièrement touché par la finesse et la grâce des danseurs. «Les hommes sont magnifiques, et la grâce des jeunes filles est telle que quand elles se déplacent, on dirait qu’elles ne sont pas collées au sol, on dirait qu’elles sont en l’air..., elles ont une finesse de déplacement. C’est joyeux, c’est agréable, c’est de toute grande qualité!».

«Tout ce qui paraît facile est très difficile à faire. Là on voit bien qu’un énorme travail a été fourni pour arriver à une telle qualité que l’on croit que c’est facile», a-t-il ajouté.

«J’espère que l’on va l’accueillir [ce spectacle] indéfiniment», malgré que «j’ai eu certaines pressions pour ne pas le faire. Mais les pressions ne m’impressionnent absolument pas», a-t-il expliqué. «On le fera chaque année avec une joie énorme. Quand j’accueille ce spectacle c’est quelque chose à quoi je tiens, c’est un peu une fête, c’est aussi pour vous dire qu’aujourd’hui c’est mon anniversaire, donc vous voyez… c’est un beau cadeau pour moi!»