Le multilinguisme est bon pour le cerveau

Écrit par Cordis Nouvelles
31.10.2009
  • Un groupe d'enfants de l'école avec des sacs à dos(攝影: / 大紀元)

D'après une étude conduite par une équipe internationale de chercheurs, parler plusieurs langues renforce notre capacité à maîtriser des processus de réflexion complexes. Les résultats, fondés sur la macroanalyse d'un éventail d'études, montrent même que le multilinguisme pourrait retarder l'altération des facultés psychiques causés par l'âge.

En plus de son potentiel à ralentir la démence, les chercheurs ont identifié d'autres domaines pour lesquels le multilinguisme semble avoir un impact positif, notamment l'apprentissage, la réflexion positive et la créativité, les compétences interpersonnelles, la flexibilité mentale et l'aptitude à la communication.

D'autres preuves scientifiques montrent également que les fonctions mémorielles bénéficient des connaissances et de l'utilisation de plusieurs langues. «Il semble évident qu'entraîner sa mémoire aura un impact important sur la fonction cognitive», déclare David Marsh de l'université Jyväskylä en Finlande, qui a coordonné la recherche. M. Marsh ajoute que c'est sans doute la raison pour laquelle les multilingues parviennent plus facilement à résoudre des problèmes complexes et exigeants que leurs homologues unilingues.

Initialement, on pensait que cette hypothèse ne se vérifiait que chez les personnes totalement bilingues ou trilingues possédant une très bonne maîtrise des langues qu’elles pratiquent. Pourtant, des recherches plus récentes ont montré que les processus à l'origine des changements de l'activité électrique du cerveau se déclenchent dès que l'on commence à apprendre une nouvelle langue. «C'est une découverte stimulante pour quiconque aura l'opportunité d'apprendre une nouvelle langue ou d'utiliser activement une langue supplémentaire dans sa vie quotidienne», ajoute M. Marsh.

Pour de plus amples informations, consulter :

Académie de Finlande

[www.aka.fi]

Université Jyväskylä

[www.jyu.fi/en]

© Communautés européennes, 1990-2009

[Cordis.europa.eu]