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KoSA: Une première école de percussion à NDG

Écrit par Mélanie Thibault, La Grande Époque
08.10.2009
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  • Aldo Mazza, le créateur du centre KoSA(攝影: / Val

KoSA, fondation peu connue du grand public, œuvrant pour la percussion depuis 14 ans, ouvre son centre culturel à Notre-Dame-de-Grâce (NDG). Le centre offre une occasion unique pour le déploiement des arts dans le quartier avec un projet de grande envergure. Fondateur de KoSA et percussionniste depuis plus de 35 ans, Aldo Mazza nous a proposé une visite guidée du lieu. Un espace vaste conçu pour la musique.

Une jolie salle de spectacle, de vastes locaux, des studios luxueux : un aperçu du nouveau centre pour les arts, révélateur des 300 000 $ investis dans le bâtiment. KoSA est pourtant aussi peu connu que son fondateur. En 1995, KoSA voit le jour dans le Vermont avec un festival de musique du monde où la percussion occupe la place prépondérante. Des ateliers sont offerts par des professionnels venant des quatre coins du globe, rencontrés lors des tournées de Mazza et son groupe Répercussion.

Mazza promet : «Plusieurs artistes connus passeront par Montréal.» À partir d’octobre, il y aura un concert chaque deux semaines. La première artiste invitée serait la chanteuse de jazz Diane Nalini, puis le groupe Chic Gamine de Winnipeg, gagnant du prix Juno 2009. Le centre, contrairement au Festival KoSA, ne se concentrera pas uniquement sur les musiques du monde. Il couvrira tout genre musical.

KoSA est un secret bien gardé à la fois pour le quartier NDG et pour les autres écoles de percussion.

La Maison de la culture NDG n’a jamais entendu parler de KoSA. Son responsable, Luk Côté, affirme que cette initiative est nouvelle dans le quartier. Il garantit qu’aucun cours de percussion n’est offert à la Maison de la culture NDG : «La Maison de la culture se concentre davantage sur les cours pour les plus jeunes. Il n’y a pas de cours de musique du monde. Nous diffusons d’autres genres de groupes professionnels de la musique.» Bien que KoSA ait une histoire, le nom demeure peu connu.

Nous nous sommes entretenus de KoSA avec la plus grande école de percussion au Québec comprenant 500 étudiants : l’école de percussion Samajam. L’adjointe à la direction, Marie-Claude St-Pierre, s’étonne d’apprendre l’ouverture de la nouvelle école de percussion : «Pour notre part, nous sommes ouverts depuis quatre ans. Nous œuvrons dans l’Est et pour l’Est. C’est-à-dire que nous versons nos profits à des œuvres humanitaires dans le quartier.»

Effectivement, les deux écoles se distinguent d’abord par leur lieu géographique et plus clairement par leur mandat. Le lieu KoSA est financé pour sa part à 100 % par des fonds privés. Il en va autrement pour Samajam qui est financé en majeure partie par la Ville, et redistribue ses fonds dans les organismes du quartier. L’espace de KoSA connaît une autre réalité tant pour la salle de spectacle que pour l’école : acoustique impeccable, loges, salon VIP, matériel technique de son et d’éclairage dernier cri, projecteur vidéo, lieu d’enregistrement live, salle de répétition, salle de réunion et studio d’enregistrement. Bien que plus modestes pour leur part, les locaux chez Samajam possèdent l’espace nécessaire pour accueillir leur 500 étudiants par année.

KoSA, c’est aussi un centre culturel aux multiples mandats qui aimerait accueillir des représentants de toutes les disciplines : arts vivants, arts visuels, cinéma. Aldo Mazza le dit lui-même : «C’est un centre pour les arts et nous allons mettre à disposition le local pour tout type de rencontre […] On veut vraiment montrer que c’est un espace multifonctionnel qui peut nous permettre de faire un maximum de choses.»

 

Aldo Mazza démarre avec confiance son idée : «Nous avons l’expérience, l’énergie et l’envie de créer ce projet.» Une initiative prometteuse pour le quartier NDG et visiblement solide, étant donné l’ampleur des infrastructures et la détermination de son fondateur.

Pour informations supplémentaires, consultez : [www.kosamusic.com].

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