Changez vos pensées pour changez votre vie

Écrit par James Goodlatte
24.11.2009
  • femme tete en bas(攝影: / 大紀元)

Le changement de nos conceptions et de notre mode de fonctionnement, peut réduire notre stress. La perception négative de certaines expériences peut véhiculer des émotions négatives dans le corps.  La pratique d’un mode de fonctionnement positif peut empêcher les hormones de stress de produire leurs effets négatifs.  

On peut arrêter la production d’hormones de stress.

Il est scientifiquement établi que l'on peut arrêter la production d’hormones du stress en se détendant consciemment par la méditation, le yoga ou en faisant du jardinage, en écrivant son journal intime, etc.  Cependant, si l’on arrive dès le début à voir clairement l’apparition d'une circonstance potentiellement stressante, on peut éviter de déclencher une réponse hormonale négative.  

 « L'anxiété est une détresse nourrie par les pressions de la vie. La science a pu établir clairement un lien direct entre cette  émotion et le commencement d'une affection ou les difficultés de guérison » écrit Daniel Goleman, docteur spécialisé en l'intelligence émotionnelle. Son travail est basé sur de nombreuses études. Des chercheurs de l’université de Yale ont trouvé que les émotions négatives intenses activent régulièrement des montées d'hormones de stress dans le corps. Cette anxiété provient de l'inquiétude, de la peur, de la colère ou d'autres perceptions négatives. Daniel Goleman pense que le mode de réaction de la personne est  le composant crucial qui entraine cette situation stressante.

Imaginez deux personnes ayant théoriquement exactement la même situation de vie. Elles s'attendent à remporter une grande vente mais essuient un refus. La première personne se sent sévèrement touchée par cette situation. Elle rentre à la maison et se confie à son journal puis se sent beaucoup mieux. Ayant neutralisé son stress avec cette activité, elle a ramené  efficacement les fonctions de son organisme à un état normal. La deuxième personne cependant, a immédiatement pensé, « la prochaine fois, je changerai ma présentation; ce n'est qu’une étape pour devenir un meilleur vendeur ». Grâce à sa perception différente, elle n’a pas subi de stress.

La personne stressée a du mal à imaginer qu'il y a quelque chose à faire pour améliorer la situation. Ainsi, elle ne fera rien pour résoudre son problème la fois prochaine. Même si elle exerce une activité non stressante, sa perception pessimiste demeure. « Mais les optimistes ont tendance à répondre activement de façon optimiste en formulant un plan d'action … ils voient les revers comme des leçons qui permettent de s’améliorer » dit Daniel Goleman.

L’amygdale, le secteur émotif de notre cerveau

Daniel Goleman explique : « Les bonnes nouvelles sont des instants que l’expérience peut relativiser. L'optimisme et l’espoir, tout comme le défaitisme et le désespoir s’apprennent.» 

Jérôme Kagan, professeur en psychologie développementale à Harvard, a étudié l'amygdale qui est le secteur émotif du cerveau. Il est facilement excitable, provoquant une réponse de combat ou de fuite. La recherche de Jérôme Kagan soutient l'idée que les expériences de la vie peuvent empêcher l'amygdale émotive de réagir négativement. Ceci dépend de la façon dont nous avons appris à répondre avec notre émotionnel, face à diverses circonstances.

Une des solutions de Daniel Goleman est simple, « si la détresse émotionnelle chronique est toxique dans bien des cas, la gamme d'émotions opposées peut être apaisante, au moins à un certain degré.» Le fait de cultiver des pensées et des émotions positives plutôt que de récurrentes pensées anxieuses, va apprendre au cerveau à se connecter différemment. Comme les haltères développent certains muscles, l’autohypnose, la méditation ou l'imagerie mentale peuvent être utilisées pour renforcer de certaines perceptions. Goleman affirme, «Tout apprentissage implique un changement dans le cerveau : un renforcement des connexions synaptiques

Daniel Goleman parle d’une étude réalisée avec des individus extrêmement inquiets : des compulsifs-obsessifs : « On a constaté que l'expérience avait changé la fonction du cerveau et avait traité les symptômes aussi efficacement que la médication. Les raccordements synaptiques peuvent se former quelques heures ou jours.»   

Pour approfondir cette question, rechercher à guérir les causes sous-jacentes du stress.

James est coach en style de vie holistique, il aide les mères enceintes et les nouveaux parents à atteindre une santé optimale. Contact :  FitForBirth@gmail.com  Site

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