Le domaine écologique du Mont Sainte-Marguerite

Écrit par Stéphanie Mahé, La Grande Époque
26.11.2009
  • Une étendue d'eau sur le domaine écologique du Mont Sainte-Marguerite(攝影: / 大紀元)

L’expression «écovillage» a vu le jour lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro au Brésil en 1992. En conclusion du rapport Brundtland de la «Commission mondiale sur l’environnement» édité en 1987, rapportant le constat alarmant du réchauffement planétaire, de la raréfaction de l’eau, d’espèces vivantes et de l’accroissement de la pauvreté dans le monde, ce sont 178 pays qui se sont réunis pour discuter de l’avenir de la planète. À partir de ce jour, des réseaux d’écovillages naissent partout dans le monde. Présentés comme des modèles positifs en évolution de principes et de développement durables, alliant l’usage des technologies avancées et une spiritualité satisfaisante, les écovillages sont en harmonie avec la nature.

Associés depuis plusieurs années, Jean-Marc Deneau et Philippe Laramée, propriétaires du Mont Sainte-Marguerite, près de Québec, évoluent au gré des saisons et des constructions d’infrastructures sur cette immense terre. Leurs têtes sont remplies de projets, ils ne cessent de communiquer leur évolution et leur questionnement sur la réalité de l’écovillage, autant par leurs réalisations que par le recueil Aube dont Philippe Laramée est le fondateur et l’éditeur. Il souligne que, pour perdurer, «un projet nécessite de constantes mises à jour afin de rester dans l’air du temps et savoir s’adapter aux aléas du développement en fonction des bonnes idées et des impondérables».

Leur mission se veut :

  • un domaine écologique privé, protégé et soustrait à la spéculation;
  • un développement résidentiel ainsi qu'un site écotouristique;
  • un développement de plusieurs hameaux, coopératives et associations;
  • un futur modèle de développement durable pour le Québec;
  • un site de préservation de la faune et de la flore;
  • un lieu qui met l’accent sur la construction écologique et l'efficacité énergétique;
  • une terre d'accueil pour vos projets novateurs de développement durable;
  • un site qui tente à offrir une diversité de métiers et d'intérêts;
  • un site ouvert sur le monde;
  • un site intergénérationnel et familial;
  • un développement d'agriculture et d'aquaculture biologique;
  • un lieu éducatif, artistique et culturel.

Comme le rappellent les fondateurs, «il est important de préciser que chaque écovillage, écohameau, écocommunauté, domaine écologique ou écolieu est unique et différent, même s'il porte des valeurs similaires. En effet, ne serait-ce que dans la vision de départ des fondateurs et des pionniers, il existe déjà une multitude de projets».

De plus, la réalité de certains sites sur Internet ou d’articles médiatiques ne reflète pas réellement ce que les gens vont découvrir lors de leurs visites. Il faut donc être vigilant sur ce point.

«Depuis peu, l'engouement pour les écovillages s'est aussi transmis dans le milieu de la recherche universitaire dans des domaines aussi variés que la sociologie, l'anthropologie, l'architecture ou les sciences naturelles. Cet engouement positif apporte son lot de chercheurs et d'étudiants qui veulent faire leurs travaux sur la question, mais n'ont pas toujours les moyens financiers pour se déplacer sur le terrain pour couvrir les projets situés aux quatre coins du Québec», affirme Philippe Laramée.

«En effet, il est aussi très important de reconnaître le travail vital et rigoureux de certains chercheurs qui font avancer la cause des écovillages. Sans recherche, il n'y a pas de développement ni d'innovation. Même si un budget venait à prévoir un déplacement sur le site, lorsque nous parlons d'un projet de vie ? telle que la création d'une microsociété écologique – il est très difficile d'arriver à tirer des conclusions», poursuit ce dernier.

Pour plus d’information, visitez : [www.leradar.org]