Une Maison propre : dernière chance

Écrit par Mélanie Thibault, La Grande Époque
03.11.2009

En reprise…

Une Maison propre

Du 19 novembre au 19 décembre 2009

Une Maison propre, finaliste du prix Pulitzer 2005, est de retour. Cette pièce de l’américaine Sarah Ruhl, adaptée pour la première fois en français par le Théâtre de l’Opsis, se produira à la 5e salle de la Place des Arts.

Depuis 2006, le Théâtre de l’Opsis, avec à sa tête Luce Pelletier, propose la découverte d’auteurs contemporains et classiques avec le Cycle états-unien. Familles made in U.S.A., triptyque dans lequel était présentée la pièce Une maison propre, fut joué à Espace Libre en février 2008.

Cette prise de position face à la réalité américaine et ses auteurs contemporains avait capté l’attention de notre journal pour plusieurs raisons. D’abord, pour la scénographie épurée de chaque espace, misant davantage sur l’interprétation et le texte; ensuite, pour la théâtralité affichée de la mise en scène; finalement, pour l’audace du Théâtre de l’Opsis à monter des textes underground, très peu connus, même du public américain, à cause du peu de visibilité accordée par les éditeurs et les lieux de diffusion pour ce genre de théâtre.

La pièce présente des personnages étranges et attachants à la fois : Mathilda (Émilie Bibeau), actrice brésilienne cherchant la blague parfaite, vouée à faire le ménage, sans mettre au rencart son esprit de répartie. L’histoire d’amour fou de Charles (Denis Roy), chirurgien, pour l’une de ses patientes (Patricia Nolin) atteinte du cancer. Lane, sa femme, en dérive face à la dévotion passionnelle de son mari pour cette vieille femme malade. Aucune gratuité, aucune gravité psychologique. Une mise en perspective de ces vies menées à toute vitesse par la valorisation du rapport humain, de la fantaisie, de l’humour.

À venir pour clore en beauté la fin du Cycle états-unien : le spectacle Les États-Unis vus par... Une oeuvre théâtrale sur les États-Unis, mais signée par des gens d’ici.