On en parle...

Écrit par Lauren smith
20.12.2009

  • (攝影: / 大紀元)

Taxation des bonus des banquiers

Le Royaume-Uni a annoncé le 9 décembre que les bonus distribués en 2010 au titre de l’année 2009 seraient taxés à 50 % pour les montants supérieurs à 25.000 livres sterling (près de 27.000 euros). Il s’agirait d’une taxation ponctuelle qui devrait s’appliquer aux banques elles-mêmes et non un impôt sur les revenus des salariés touchant les bonus.

 

Dès le lendemain, la France a rejoint l’initiative britannique en la jugeant «légitime» sans préciser pour l’instant les modalités techniques d’un tel dispositif. L’Allemagne a déclaré qu’elle soutenait l’idée, mais a prévenu qu’une telle mesure serait compliquée à mettre en œuvre à cause de la législation allemande. Côté outre-Atlantique, les Etats-Unis semblent partager la même vision, mais  n’envisagent «pas pour l’instant» d’appliquer de taxe spéciale sur les bonus des banques. Parallèlement, la banque américaine Goldman Sachs annonçait que ses 30 plus hauts dirigeants seront privés de bonus en numéraire et recevront à la place des actions, avec interdiction de les liquider avant cinq ans. Une façon d’éviter une taxe internationale ou une nouvelle polémique sur les

 

Pétrole irakien: Total hors course lors d’enchères à haut risque

Avec 115 milliards de barils de réserves prouvées, l’Irak possède le troisième gisement mondial, derrière l’Arabie Saoudite et l’Iran, avec respectivement 292 et 132 milliards de barils de réserves. Cependant sa production journalière (2 millions de barils par jour) reste encore très inférieure à ses capacités de production, et l’Etat irakien a besoin de financer la reconstruction de ses infrastructures. C’est pourquoi le gouvernement de Bagdad a décidé d’accélérer la mise en exploitation de sept champs pétrolifères en faisant appel aux compagnies étrangères, ce qui permettrait de tripler la production. Les 11 et 12 décembre derniers, soit trois jours seulement après une série d’attentats ayant fait 127 morts, 44 compagnies pétrolières parmi les plus importantes étaient donc présentes aux enchères. Celui de Kourna-Ouest2, dans le sud du pays, est le plus important avec 12,8 milliards de baril de réserves. Il fut attribué au consortium russo-norvégien Loukoil-StatoilHydro, qui a proposé une rémunération de 1,15 dollar le baril associée à une production de 1,8 million de barils par jour. Le groupe français Total, qui avait pourtant manifesté une ferme volonté d’être de nouveau présent en Irak, n’a pas proposé de meilleure offre.

 

Australie: un cas d’exception

La banque centrale australienne a augmenté ses taux d’intérêt le 1er décembre de 0,25% pour la troisième fois consécutive depuis octobre, portant son indice de référence à 3,75 %. L’Australie est un cas d’exception parmi les pays occidentaux, c’est en effet la seule économie majeure à avoir relevé ses taux directeurs à trois reprises depuis la crise financière. Le 1er décembre, l’économie australienne a créé une nouvelle surprise avec plus de créations d’emploi qu’attendu. 99.500 emplois ont été créés sur les trois mois à fin novembre, ce qui correspond à un taux de chômage de 5,7 %, bien en dessous du consensus des économistes qui tablaient sur 5,9 %, d’après Bloomberg. Le dynamisme dont bénéficie le pays est soutenu par la forte demande des pays asiatiques pour les matières premières, une des richesses de l’économie australienne. Le marché de l’emploi dans «le secteur minier est presque revenu à ses pleines capacités» a dit Glenn Stevens, gouverneur de la banque centrale lors de la conférence le 8 décembre.