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Une politique du gouvernement chinois fondée sur la peine de mort

Écrit par Laurent Gey, La Grande Époque
28.12.2009
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  • Gordon Brown a condamné fermement l’exécution du ressortissant britannique Akmal Shaikh. (OLIVIER MORIN/AFP/Getty Images)(攝影: / 大紀元)

Gordon Brown avait pourtant appelé Pékin à faire preuve de clémence à  l’encontre d’Akmal Shaikh,  soulignant qu'il souffrait de troubles  mentaux. Les autorités chinoises n’ont rien voulu entendre et ont  exécuté le ressortissant britannique le matin du 29 décembre 09. En  conséquence de quoi, l’Union Européenne a fortement condamné cette  exécution et a exhorté la Chine à abolir la peine de mort.

Malgré les nombreuses protestations internationales, la Chine a exécuté  mardi matin le ressortissant britannique Akmal Shaikh par injection  létale. Accusé de trafic de drogues sur le sol chinois. Sa famille avait appelé Pékin à faire preuve de clémence à son encontre, soulignant qu'il  souffrait de troubles mentaux. Au cours du procès, aucune évaluation de  la santé mentale du condamné n'a été menée.

Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, a condamné aujourd’hui  cette exécution dans les termes les plus fermes. Il s'est dit : « scandalisé et déçu que les demandes persistantes de clémence n'aient pas été exaucées ». A ces accusations, le gouvernement chinois a répondu qu’il possédait la souveraineté en son pays et qu’aucun autre Etat ne pouvait s’ingérer dans ses affaires intérieures. L’Union Européenne a rappelé de son côté que l’on pouvait accepter le principe de souveraineté propre à chaque pays, mais que l’on devait en même temps défendre les valeurs des droits de l’homme, quelque soit l’endroit dans le monde et le pays concerné.

En balayant d’un revers les demandes répétées de Gordon Brown et de la communauté  internationale, la Chine apporte une nouvelle fois la preuve de son intransigeance, dans le maintien de bonnes relations diplomatiques, avec les autres pays.

Selon l'ONG Amnesty International, la Chine procède chaque année à plus d'exécutions que l'ensemble des autres pays du monde, mais leur nombre exact reste un secret d'État. Un paradoxe de plus du gouvernement chinois, lorsque que s’affrontent ces deux volontés contradictoires : d’un côté la volonté de montrer à l’international et sur le plan intérieur une Chine qui assume pleinement sa politique et ses choix, et de l’autre, la volonté  de toujours cacher et dissimuler les vrais chiffres de sa politique relative à la peine de mort.

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