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On en parle...

Écrit par Lauren smith
03.12.2009
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  • (攝影: / 大紀元)

Pour quand le renchérissement du yuan?

Les trois responsables monétaires de la zone euro, Jean-Claude Trichet, Jean-Claude Juncker et Joaquin Almunia, ont passé un message sur la politique de taux de change du yuan aux autorités chinoises lors de leur rencontre à Nankin ce dimanche. «Une réévaluation du yuan serait ‘opportune’», a déclaré le président de la Banque centrale européenne à la presse. Les partenaires commerciaux européens sont fortement pénalisés par l’arrimage fixe du yuan sur le dollar faible décrété par les autorités chinoises à l’été 2008: la monnaie chinoise est maintenue à un niveau artificiellement bas et l’euro fort pèse sur les exportations et freine la reprise économique dans l’Union. L’Europe sera-t-elle entendue? Probablement pas. La Chine a tout intérêt à garder le yuan faible pour accroître sa part de marché mondial et accumuler des réserves de changes. En tout cas, suite aux discussions, pas de calendrier prévu pour apprécier le yuan.

 

Coup de pousse parisien au vélo à assistance électrique

Depuis le 2 novembre, la Mairie de Paris accorde une subvention pour les vélos à assistance électrique (VAE) neufs et homologués, sur une base de 25% du prix d’achat, avec un plafonnement à 400 euros. Cette initiative mérite d’être saluée, car le VAE est sans doute un moyen de transport individuel urbain promis à un bel avenir. Il cumule en effet beaucoup d’avantages: ses batteries électriques se rechargent simplement sur une prise électrique de 240 V, et la Mairie de Paris leur accorde un accès gratuit aux bornes de recharge de la capitale. Par ailleurs, le VAE est un moyen de transport silencieux, propre (aucune émission de CO2), et l’assistance électrique réduit les efforts de pédalage par rapport au vélo classique, en particulier dans les côtes et au démarrage. Enfin, cette subvention représente aussi un soutien à l’innovation technologique des constructeurs et des industriels. Alors, «maintenant qu’on y ajoute l’argument du prix, n’hésitez plus, passez à l’électrique!».

 

Temps des crises, nouvel ouvrage

«Que révèle le séisme financier et boursier qui nous secoue aujourd’hui?». Qu’elle soit posée par un économiste ou un politique, cette question suscite généralement des réflexions sur les bonus exagérés des traders, l’emploi sacrifié sur l’autel des profits, ou l’Etat au secours de la croissance subitement disparue.

 

Mais lorsque Michel Serres s’en empare à l’occasion de son nouvel ouvrage Temps des crises (aux éditions Le Pommier), la réponse prend un tout autre sens. L’auteur passe en revue les deux cents ans d’histoire récente au cours desquels la population mondiale est passée de 1 à 7 milliards avec une proportion d’urbains évoluant de 3% à plus de 50% et une espérance de vie de 30 à 80 ans. Parallèlement l’homme est devenu 1.000 fois plus mobile et Internet lui permet d’accéder instantanément à l’ensemble du savoir collectif. Mais le paradoxe est que nos institutions n’ont pas évolué, alors que se présente une rupture profonde où la planète, que l’auteur appelle la Biogée, devient un acteur essentiel de la scène politique et économique. En résumé, «si nous vivons une crise, au sens plein du terme, aucun retour en arrière n’est possible. Il faut donc inventer du nouveau».

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.