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Quand les chapeaux nous prennent la tête !

Écrit par Anna Jane Andrews, La Grande Époque - Australie
14.02.2009
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  • Un mannequin porte un chapeau à visière large avec de longues plumes(Staff: WILLIAM WEST / 2006 AFP)

Mode

On pourrait parler des multiples raisons qui font que l’on porte des chapeaux : la protection contre le froid, la chaleur, la pluie, le soleil, l’insigne de sa fonction ou encore les évènements sociaux. Mais pour des occasions comme le tiercé ou autres évènements hippiques, c’est purement pour le plaisir et par amour pour la mode.

Pour la modiste et chapelière Tracy Mac, les grandes journées de course comme le Magic Millions Racing Carnival de janvier sur la Gold Coast en Australie sont des occasions pour créer des chapeaux spectaculaires. Tracy prend très à cœur le dessin et la création originale de chapeaux qui avantagent chacune de ses clientes.

«Je me suis fait une règle il y a bien longtemps, celle de ne jamais plagier le travail des autres. Les personnes qui dépensent autant pour un chapeau ne veulent pas se retrouver à un tiercé et dire : “Elle a mis mon chapeau!”», explique Tracy.

Et un chapeau, le jour d’une course de chevaux est très important, c’est un accessoire hautement polyvalent qui peut se marier à et avantager une tenue, structurer un visage de manière bienséante et indiquer le sens de prestance et de style.

Comme les années 1960 et 1970 ont vu la fin de la tenue habillée, la demande pour des chapeaux «habillés» est devenue de plus en plus rare. Par conséquent, beaucoup de modistes ont fait faillite. Tracy Mac souligne toutefois qu’au dernier Annual Millinery Collection show, un défilé présentant des collections de chapeaux à Melbourne, il y avait un bon nombre de modistes qui participaient à l’évènement. Tracy évalue donc que la compétition est une bonne chose parce qu’elle vous encourage tout le temps à concevoir de nouvelles idées au lieu d’opter pour la complaisance. «Il faut toujours se dire : “Que puis-je faire pour que ce soit différent maintenant?”», estime-t-elle.

La nature de la demande de chaque cliente est différente. «Il y a quelques femmes qui ont des suggestions, il y en a qui ont des idées précises sur ce qu’elles veulent, tandis que d’autres me disent de faire ce que je veux, selon ce qui, d’après moi, leur irait le mieux, et elles me laissent faire à ma guise», développe Tracy.

Bien sûr, la forme du visage d’une personne est une bonne indication de ce qui lui irait le mieux. Si vous avez un visage carré, alors portez un chapeau en pente ou incliné, ou encore muni d’une visière asymétrique. Pour un visage plus étroit, évitez les chapeaux longs et étroits. Pour les visages larges, les chapeaux à visage découvert pourraient être la meilleure option. Ces points sont à considérer dans le choix d’un chapeau. Il demeure que lors de l’achat, il est pratique d’avoir différents types à sa portée afin d’évaluer lequel nous sied le mieux. On est d’ailleurs fréquemment surpris de constater lequel nous avantage le plus.

Les chapeaux peuvent être uniques quand on utilise l’une des nombreuses techniques d’artisanat comme la broderie de perles, les plumes, les rubans, les tresses, la peinture ou l’imprimé sur tissu, la broderie à la machine ou à la main, les appliqués ou toutes combinaisons de celles-ci. Tracy nous partage qu’elle rêvasse beaucoup et que beaucoup de choses l’inspirent. Elle se rappelle une fois avoir vu un panneau d’affichage devant lequel des feuilles de papier étaient éventées. Elle a finalement créé un chapeau à partir de ce concept.

«Vous devez toujours chercher de nouvelles pièces et magasiner dans des places inhabituelles comme des magasins de décoration intérieure où on peut trouver des babioles comme des anneaux de serviettes de table, par exemple. Vous pouvez créer une pièce à partir de ça! Visualisez des chapeaux à partir d’objets et concevez ainsi des créations uniques qui reflètent votre style», ajoute Tracy.

La modiste travaillait au départ dans l’industrie de la course de pur-sang pour l’une des plus importantes écuries de Queensland. C’est là qu’elle a rencontré son époux, un entraîneur de chevaux de course qui a réussi dans son métier. Cette expérience lui a donné une expertise du monde de la course hippique et de ce qu’il faut pour faire tourner les têtes parmi un groupe de fashionistas.

Tracy ira-t-elle à la journée des courses? «Probablement pas, répond-t-elle, car parfois je travaille jusqu’au matin pour terminer mes chapeaux.» Et en guise de récompense, elle obtient souvent un ou deux prix.

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