Protégeons nos enfants

Écrit par Catherine Keller La Grande Époque
20.02.2009

  • enfants(攝影: / 大紀元)

S’il y a une chose qui réunit toute la Belgique, c’est sa préoccupation pour la sécurité de ses enfants. C’est de ce pays que la marche contre la pédophilie est partie suite à l’affaire Dutroux. C’est une nouvelle marche qui s’annonce le 1er mars 2009 à Bruxelles.

Ils viendront de Bruxelles, des Flandres, de Wallonie et des Ardennes pour demander aux autorités belges de protéger leurs enfants contre la violence croissante dont ils font l’objet. Plusieurs milliers de parents, d’enseignants et des professionnels de l’enfance sont attendus pour défi ler dans les rues de Bruxelles le 1er mars. Ils sont soutenus par Elio Di Rupo président du PS, Joëlle Milquet vice-Premier ministre, Benoît Lutgen du CDH (parti catholique belge), Catherine Sonck ministre de l’Enfance ainsi que de la FGTB (parti syndicale de Mons) pour n’en citer que quelques uns.

Pourquoi?

Suite à la tuerie dans la crèche de Termonde, des citoyens de toute la Belgique se sont mobilisés à travers la toile pour que les choses bougent. Plusieurs bénévoles ont lancé ce mouvement qui demande aux autorités plus de sécurité pour leurs enfants. D’après des statistiques données par Mme Milquet, 8 % de la population active présente des troubles psychologiques. Dans les écoles, mais aussi dans d’autres lieux publics, des bandes de jeunes se bagarrent, agressent les passants. Certains quartiers seraient même à éviter selon M. Augello, initiateur du mouvement. Il dit : « La semaine dernière, une fi llette de 7 ans a été poignardée dans son école. Elle est victime d’une rixe : des jeunes sont entré dans l’école, ont déclenché une bagarre… »

Ce mouvement souhaite informer la population sur l’importance de développer la sécurité, élément fondamental pour le développement et le bien-être des gens et de la société. Elle attend également des autorités qu’elles agissent rapidement pour protéger nos enfants, en installant par exemple des alarmes reliées directement au commissariat, avec intervention en priorité pour tous les endroits où il y a des enfants.

Il ne s’agit pas de faire de la Belgique un état policier, la priorité va à la prévention. L’installation de caméras, un meilleur éclairage, des rues propres mais surtout encourager le développement d’activités pour les jeunes, des loisirs, du travail, des occupations d’intérêt général rémunérées. Augmenter les éducateurs de rues, la police de proximité, les plateformes de sécurité au sein des collèges et des communes, etc.

C’est une affaire de priorité et d’argent. À quelle place se situe la sécurité et l’éducation de nos enfants ? C’est à nous, citoyens, citoyennes de nous positionner pour faire avancer les choses. Alors rendez-vous à Bruxelles, le 1er mars, à 11 heures à la gare du Nord.