Qijing

Écrit par Radio Son de l'Espoir
26.02.2009

  • fleches(攝影: / 大紀元)

Dans la Chine féodale, dix-sept ans après la mort de Yanzi, Qijing était un jour en train de boire du vin avec ses hauts fonctionnaires. Qijing décocha une flèche avec son arc, mais la flèche n'atteignit pas la cible. Néanmoins, tous ses hauts fonctionnaires le louèrent d'une seule voix. Qijing soupira bruyamment et jeta au loin la flèche.

Xianzhang arriva. Qijing lui dit : «Xianzhang, depuis que nous avons perdu Yanzi il y a dix-sept ans, personne ne m'a fait observer mes insuffisances ni mes erreurs. Ma flèche n'a pas atteint sa cible aujourd'hui, mais tous mes serviteurs sans exception m'ont félicité.»

Xianzhang répondit : «Vos hauts fonctionnaires n'ont pas le courage de vous reprendre. J'ai entendu dire que les ministres aiment à porter ce que les rois portent et manger ce que les rois mangent. Aimez-vous entendre des mots flatteurs?»

Qijing dut admettre qu'il aimait bien ça. Juste à ce moment-là, un pêcheur vint livrer du poisson. Qijing voulait faire porter 50 chariots de poissons à Xiangzhang, mais celui-ci refusa.

Écouter les compliments et les flatteries peut obscurcir la vision d'une personne, la rendant incapable de distinguer le vrai du faux. C'est gratifiant et cela peut la rendre arrogante et lui faire croire qu'elle agit correctement. Cela peut faire que les gens ne soient pas capables de distinguer le bien du mal. Aussi, le sage monarque ne croit pas aux compliments des autres. En jetant un regard à l'histoire, nous constatons que les gens qui ont assujetti des nations et qui ont ensuite perdu la vie ne manquaient pas de vils flatteurs autour d'eux.

Dans la vie de tous les jours, beaucoup de gens aiment complimenter les autres, que les compliments soient réels ou non. Ils sont habitués à louer et à flatter depuis le début. N'est-ce pas complaisant et obséquieux? Les gens aiment écouter les compliments des autres et aiment recevoir des flatteries. Ils se sentent si à l'aise face aux louanges d'autrui qu'ils en oublient les anciens préceptes : «Un bon médicament possède un goût amer et améliore la santé», et «Le bon conseil froisse l'oreille et améliore le comportement».

Ainsi, on peut voir que nous ne devrions pas prendre au sérieux les compliments des autres. Sinon, nous «prenons la flèche qui n'a pas atteint son but et la considérons comme une flèche qui a atteint son but». Cela nous trompe tout aussi bien que les autres et finalement nous fait du mal. Peut-être que si nous refusons d'accepter les flatteries ou les compliments, les autres changeront leur état d'esprit. Aussi, nous devrions regarder en nous-mêmes lorsque nous rencontrons de telles contradictions.

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