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La radio en ondes courtes, seul média non censuré en Chine

Écrit par Propos recueillis par Isabelle MEYER
13.03.2009
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  • (Getty Image)(Staff: TEH ENG KOON / 2008 AFP)

Radio France Internationale met fin à la diffusion de ses émissions en chinois en ondes moyennes (en direction de l’Ile-de-France) et envisagerait de couper les ondes courtes (en direction de la Chine) pour ne plus être disponible que sur Internet. Véritable vecteur d’information en Chine où la liberté d’expression n’existe pas, la radio en ondes courtes reste le seul moyen d’information non censurée. Michel Wu, ancien rédacteur en chef à RFI et chef du service en mandarin, et Marie Chen, représentante en France de la radio Sound of Hope, radio libre qui émet en ondes courtes en Chine, répondent aux questions de La Grande Époque.

LGÉ : Comment le programme en langue chinoise de RFI est-il né ?

Michel WU : La création de l’émission en mandarin a été décidée après le massacre de Tiananmen en 1989. À l’époque, il y avait un élan international contre le massacre. L’Assemblée nationale française a adopté une résolution demandant d’anticiper un plan de création d’émissions en langues étrangères à RFI dans le cadre de l’action culturelle de la France à l’étranger.

Il y a eu un concours en automne 1989 auquel j’ai participé et avant Noël de la même année, j’ai été reçu par le président de RFI Henri Teznas du Moncel et son directeur des langues Nicolas Levkov. Celui-ci, fort de son origine bulgare et de son expérience syndicale, a mis tout son poids dans la création de la première émission radiophonique française en ondes courtes en mandarin. J’ai connu successivement trois présidents. C’est sous André Larquié que nous sommes passés d’une à deux heures d’émission et sous Jean-Paul Cluzel, à trois heures. Mes trois présidents avaient tous une vision claire sur le pays cible et son régime. Notre émission en ondes courtes a été inaugurée le 2 avril 1990 au musée Guimet. Ce jour-là, c’était Sophie Lee au micro. Notre parrain était Pierre Bergé et notre marraine Jeannie Longo. Nous avons bénéficié alors du soutien effectif de toute une génération de diplomates français dont Michel Lummeau, Robert Perseil, Nicolas Chapuis, Pierre Barrou et d’autres. Tout au long des années 90 la contradiction entre les valeurs et la diplomatie n’a pas été si évidente.

LGÉ : Aviez-vous une idée de l’impact de ces émissions en Chine ?

Michel WU : À cette époque-là, il y avait une vraie chape de plomb sur la Chine. Aucune information sur la réalité ne filtrait. Le seul moyen pour les Chinois de savoir ce qui se passait chez eux et à l’extérieur, c’était les radiodiffuseurs internationaux, les ondes courtes.

Six mois après la première émission, j’ai reçu un lot de courriers. Un écho très large applaudissait cette voix chinoise en provenance de Paris. Parmi ces lettres, il y avait celles d’anciens collègues, de journalistes haut placés, je reconnaissais leur écriture. Ils m’encourageaient à continuer. J’ai même reçu une lettre d’un monastère du Tibet. Les moines disaient être très heureux de trouver à côté des Américains et des Anglais une voix qui venait de la France.

J’ai même reçu, au milieu des années 90, une lettre d’un cadre de l’école du Parti de Pékin – le creuset du PCC (Parti communiste chinois). Il m’a demandé de transmettre une longue lettre au PCF qui disait : ‘J’ai appris par RFI que vous avez abandonné la dictature prolétarienne. Vous avez repris la bonne voie de la social-démocratie. Faisons ensemble pour en finir à jamais avec le communisme’.

Je me souviens également avoir reçu la lettre d’un géologue. Il m’avait dit : ‘Je suis votre fidèle auditeur. Je suis homosexuel. Je suis sous la pression. Je risque de me suicider’. J’ai rédigé un petit texte que j’ai diffusé dès le lendemain. Et deux semaines plus tard, j’ai reçu sa réponse : ‘Vous m’avez sauvé !’ Je lui avais dit : ‘Je vous comprends, je vous comprends mais ne cherchez jamais à vous suicider, il faut toujours garder un espoir !’

Je me rappelle aussi d’une lettre d’un paysan du nord-est qui disait : ‘Nous vous écoutons chaque jour. Nous savons que vous êtes de la belle France. Chez nous, nous avons un problème. Dans le village, nous n’avons que des garçons. Pourriez-vous nous trouver une fille française pour que nous puissions avoir nos enfants ?’ Il critiquait la politique du planning familial. Je garde de très bons souvenirs car cette chaîne de radio a déclenché l’espoir.

LGÉ : RFI risque de mettre fin aux ondes courtes et annonce vouloir renforcer l’internet. Mais on sait qu’en Chine l’internet est censuré et que les internautes sont contrôlés ?

Michel WU : En effet, la Chine a mis en place tout un arsenal qui s’appelle le bouclier d’or. Ils ont introduit des techniques très sophistiquées pour contrer la libre-circulation de l’information sur internet.

Donc le seul moyen, si la France et les Français veulent aider le peuple chinois à évoluer, le plus efficace, ce sont les ondes courtes car il faut dénoncer les mensonges et éclairer le peuple. Lorsque les droits de l’Homme seront respectés en Chine, les relations France-Chine ne seront pas aussi mauvaises.

LGÉ : Vous avez déclaré que la contradiction entre les valeurs et la diplomatie n’était pas si évidente ?

Michel WU : Mes parents en Chine, ce qu’ils écoutaient, c’était Voice of America. Puis la BBC a suivi. À l’époque c’était simple, la démocratie contre le fascisme. Il n’y avait pas de langue de bois, on ne craignait pas les incidents diplomatiques ni les enjeux économiques. Par la suite, pendant la Guerre froide, c’était presque la même situation, c’était la confrontation. La radio Free Europe a beaucoup contribué au réveil des Européens de l’Est et donc à la chute du mur de Berlin.

Avec la chute du mur de Berlin, on a cru que c’était la fin du communisme. Mais pas du tout. C’était vrai en Europe mais pas en Asie. Lorsque la Chine se lance dans le marché, on commence à parler de mondialisation. La Chine a bien compris les choses. On a voulu faire de la Chine le marché de l’Occident mais le monde entier est devenu le marché de la Chine. On continue de garder une certaine illusion sur le marché chinois en pensant qu’on peut y gagner de l’argent.

Les intérêts économiques prévalent. La majorité des radiodiffuseurs sont financés par les pouvoirs publics. En même temps, ils entretiennent des relations amicales avec le régime en place. Pékin a saisi la balle au bond : ‘Vous voulez des intérêts économiques ? alors taisez-vous sur les droits de l’Homme. Si vous nous critiquez, on annule les contrats’.

Lorsque Bernard Kouchner a dit que la diplomatie et les droits de l’homme sont en contradiction, remettant en question la création d’un secrétariat d’État aux droits de l’homme, j’ai bien compris qu’il n’employait pas la langue de bois. Il disait la vérité.

Mais la radio n’est-elle pas censée informer de la vérité, y compris des critiques, des aspects négatifs ? La mission est tout à fait différente, surtout en ce moment. Il faut bien comprendre que les choses ont beaucoup évolué en Chine. La Chine du XXIe siècle n’est plus celle où le Général de Gaulle a établi des relations. À l’époque, pendant les années 60, la Chine apparaît comme un conquérant en Asie sous un maquillage ‘sauveur du peuple’. Les gens parlaient à profusion de l’Étoile rouge, de la Longue marche, etc., avec une propagande et une position de force en Asie.

Aujourd’hui, le régime chinois a révélé sa nature. La nature répressive, et surtout la nature idéologique de ce régime n’ont pas du tout changé. D’ailleurs, avec le marché, il a surtout renforcé la répression politique. Les Chinois sont réprimés et réduits à néant. C’est le peuple qui est perdant.

Beaucoup d’hommes politiques et la plupart des gens ont compris. Ils ne sont pas en phase avec le communisme. Mais dans leur travail ils doivent privilégier les intérêts économiques. Il faut vendre la France. Les valeurs humaines ça ne se monnaye pas. Tandis que le matériel, les Airbus, les trains, les centrales, c’est différent, on a besoin d’argent.

On vient de célébrer le 60e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Je crois que toutes les diplomaties de l’Occident doivent inclure ce document dans leur travail. Il faut continuer d’avoir le courage de critiquer. Critiquer n’est pas injurier. C’est aux journalistes à passer l’information sous la meilleure forme.

Le communisme en Chine n’est pas un royaume éternel. Il risque de s’écrouler. Depuis le début du XXIe siècle, ce n’est plus du tout la même situation. Il existe une résistance qui s’est réunie, surtout en Amérique du Nord, en Australie. Le pouvoir de Pékin n’arrive plus à les réduire au silence.

Quand sonnera la Chine démocrate, ce sera l’heure du bilan. Le peuple chinois dans la souffrance dira : ‘Quand nous étions persécutés, sous la répression, qu’est-ce que vous avez fait ?’

On ferme les ondes moyennes pour des raisons disons économiques ou technologiques, mais je crois que c’est avant tout pour des raisons politiques. Parce qu’après les ondes moyennes, que va-t-on faire des ondes courtes ? En tant qu’Européen du XXIe siècle, il faut renforcer les ondes courtes pour aider le peuple chinois.

À Paris, si on veut continuer à connaître la vérité de la Chine, il faut écouter Sound Of Hope, c’est la seule radio qui parle de la vérité sans gêne. Pour les Chinois qui résident à Paris, les chercheurs ou les sinologues, pour tous ceux qui veulent s’informer sur la réalité chinoise, c’est Sound of Hope qu’on peut capter facilement à Paris.

LGÉ : Sound of Hope diffuse ses programmes en région parisienne1 mais aussi en Chine par les ondes courtes. Marie Chen, pouvez-vous nous présenter cette radio ?

Marie CHEN : Sound of Hope est une radio libre qui établit un pont entre les cultures de l’Orient et de l’Occident. Nous diffusons une information objective défendant les valeurs de liberté, de démocratie et de respect des droits de l’homme.

SOH couvre effectivement presque toute la Chine par les ondes courtes et moyennes surtout les petites et moyennes villes et les zones rurales.

Nous diffusons globalement 24h/24 en direct en langue chinoise. Notre force : nous avons des journalistes dans de nombreux pays et la diffusion se fait selon les horaires diurnes des différents pays d’Est en Ouest. Par exemple, Taiwan, pendant la journée, diffuse sur l’actualité taïwanaise puis lorsque le jour se lève, ici en Europe, on prend le relai sur l’actualité européenne.

En plus du mandarin, nous diffusons aussi en coréen, en anglais, en allemand, en espagnol et en français.

 

LGÉ : Par quel moyen obtenez-vous les infos de Chine ?

Marie CHEN : Nous obtenons des informations de première main car ce sont les Chinois qui, au péril de leur vie, nous renseignent sur l’actualité par téléphone. Les mouvements sociaux par exemple sont innombrables. Les gens nous appellent et nous rapportent les faits.

LGÉ : Le régime n’a-t-il pas essayé de brouiller les ondes ?

Michel WU : Brouiller une radio coûte presque aussi cher que d’en créer une. Il y a maintenant une vingtaine de radiodiffuseurs vers la Chine. S’ils veulent brouiller toutes les radios, ils peuvent alors oublier leurs chaînes nationales. La radio est le moyen le plus efficace.

Quand j’étais enfant, pendant l’occupation japonaise, souvent après le dîner, mes parents m’envoyaient jouer. Ils ne me donnaient pas d’explication. Alors un jour, par la fenêtre, – à cette époque les fenêtres n’étaient pas vitrées, elles étaient fermées par du papier – j’ai fait un petit trou et j’ai pu observer mes parents l’oreille collée à la radio. Plus tard, j’ai compris qu’ils écoutaient Voice of America. J’avais été très marqué à cette époque.

L’internet est contrôlé, on peut savoir facilement ce que font les internautes. La radio, c’est génial, c’est le plus grand espoir !

LGÉ : L’audience de SOH augmente de façon exponentielle. Quelles sont les réactions de vos auditeurs ?

Marie CHEN : En effet, nous avons enregistré une très forte augmentation l’année dernière, et cela sans compter l’internet. Nous estimons 200 à 300 millions d’auditeurs en Chine continentale, toutes couches sociales confondues.

Le commentaire qu’on entend le plus souvent de la part de nos auditeurs c’est : ‘Vous êtes notre seul espoir. Vous êtes notre lumière’. Chaque jour, nous recevons un nombre considérable de réactions : ‘Vous nous représentez, vous êtes notre voix à l’extérieur’. ‘C’est grâce à vous que nous existons’. ‘Nous espérons que dans un futur proche vous pourrez être basés en Chine’. ‘Je vous écoute chaque jour et j’aimerais bien vous envoyer de l’argent pour vous aider mais c’est très difficile ici’.

Récemment un capitaine au long cours a entendu l’éditorial des Neuf commentaires sur le Parti communiste chinois diffusé sur la radio. Dès qu’il est descendu dans un port, il a cherché à se le procurer et il a rapporté toutes ces informations à ses proches et à ses collègues.

LGÉ : Quel genre de programmes diffusez-vous ?

Marie CHEN : Nous diffusons des programmes sur la politique et l’économie de la Chine. Nos experts chinois, taïwanais, occidentaux décortiquent les chiffres donnés par Pékin et dressent leur propre analyse de la situation. Ces experts sont majoritairement des Chinois qui ont vécu en Chine et qui donnent un point de vue tellement différent. Des dissidents qui ont souffert du régime interviennent aussi sur nos ondes et font part de leur vécu.

Michel WU : SOH a été créée par des Chinois qui ont fait leurs preuves. Ils ont maintenant des dizaines de millions d’auditeurs en Chine. Moi j’écoute souvent Sound of Hope sur le site web, c’est la seule radio chinoise qui parle de la situation en Chine sans aucune gêne. C’est cela le plus important car tout le monde veut entendre des informations objectives et véridiques. Quelles que soient les idéologies, les différents points de vue, nous ne voulons que la vérité ! Nous les Chinois, en avons assez de cette propagande  de Pékin. Je recommande vivement SOH.

LGÉ : Dans quel contexte Sound of Hope a-t-elle été créée ?

Marie CHEN : La radio SOH a été créée en 2003 à Los Angeles par quelques personnes qui pratiquent le Falun Gong. Ils n’y connaissaient rien en technique, et n’avaient pas d’argent mais ils avaient la volonté d’informer les Chinois de Chine. La volonté de tous a été de combattre pour une bonne cause : informer sur la répression du Falun Gong en Chine et pour la liberté d’information car le peuple chinois est tellement noyé dans cette propagande que beaucoup pensent que les médias d’État disent la vérité. Alors on a loué un créneau de quelques heures sur les ondes et petit à petit nous avons pu diffuser vers la Chine et informer les Chinois.

Michel WU : Moi j’ai fait une enquête à ce sujet. De mauvaises langues pourraient dire que SOH est une radio de Falun Gong. Mais Falun Gong, c’est quoi ? j’ai fait plusieurs années d’enquête à titre de journaliste. Falun Gong c’est une communauté, la communauté qui a le plus souffert de persécutions politiques en Chine. Le reste n’est que mensonge. J’ai rencontré beaucoup de pratiquants de Falun Gong qui sont des intellectuels de haut vol, ce sont des gens honnêtes que le Parti ne peut ni acheter ni corrompre. Jamais un groupe n’a connu une telle persécution, cela fait dix ans et cela perdure !

Sound of Hope a réussi car c’est la radio qui diffuse le plus d’interviews obtenues directement depuis la Chine.

LGÉ : Comment travaillent les journalistes de Sound of Hope depuis la Chine quand on sait les risques encourus à communiquer par téléphone ?

Marie CHEN :  Ils font un travail extraordinaire. Chaque jour, ils risquent leur vie. Ils se portent volontaires et gardent l’anonymat. Il y a aussi de nombreux Taïwanais qui téléphonent en Chine et qui s’informent auprès des Chinois sur ce qui se passe dans les localités, les régions. C’est comme cela que l’information sort de Chine.

Puis, lorsque les informations sont rediffusées sur les ondes courtes, la Chine du Nord apprend enfin ce qui se passe au Sud de la Chine. Le peuple chinois a évolué. Ils ne veulent plus écouter la propagande, ils attendent une information objective et véridique.

Michel WU : Je vous donne un exemple récent : avant et après le Nouvel An, les Chinois ont crié un slogan public à Shanghai et à Canton : ‘À bas le communisme !’. Les radiodiffuseurs internationaux ont-ils le droit de répercuter cette vérité ? S’ils le font, ils risquent d’être rappelés à l’ordre par le Quai d’Orsay ! SOH ne se préoccupe pas de cela, SOH diffuse l’information. Sans cela, vous manquez à votre devoir de journaliste !

Les radiodiffuseurs internationaux doivent évoluer avec le temps et retrouver un point d’équilibre entre pragmatisme et idéalisme. Au niveau de la rédaction, on doit continuer à déployer nos efforts en ne considérant pas ce poste comme un gagne-pain. Il ne faut pas oublier que des Chinois, nos compatriotes, souffrent là-bas. Chaque jour ils attendent qu’on leur apporte les informations dont ils ont besoin. Il faut renforcer la discipline, renforcer la rigueur et se mettre en garde contre le harcèlement politique du pouvoir de Pékin. Le régime a déployé, redéployé de grands efforts pour essayer de racheter certains médias de l’Occident. Les radiodiffuseurs qui diffusent en Chine n’échappent pas à leur emprise. Tous les rédacteurs doivent être conscients qu’un jour ou l’autre, ils risquent d’être abordés par des agents de Pékin qui font pression en les écartant de la bonne voie, en leur demandant d’utiliser la propagande au lieu de faire un bon reportage.

Ainsi, il m’est arrivé en 2001 d’être invité à prendre un café par un conseiller de l’ambassade de Chine à Paris. Il m’a remis un sac rempli de documents de propagande contre le Falun Gong afin que je contribue à discréditer le mouvement.

L’émission en ondes moyennes de RFI en Ile-de-France, elle est supprimée, on n’en parle plus. Mais pour les ondes courtes en Chine, il faut retrouver, surtout à la lumière de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, dont la France est signataire, un nouveau point d’équilibre et surtout ne pas abandonner, car c’est la meilleure façon de soutenir le peuple chinois. En ayant à cœur les valeurs humaines, il faut continuer à faire des efforts, ne pas considérer les métiers du journalisme comme un gagne-pain mais faire consciencieusement le travail en étant très vigilant contre l’intervention et l’ingérence des agents de Pékin.  

 

Pour en savoir plus : http://soundofhope.org

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.