La journée du conte

Écrit par Catherine Keller La Grande Époque
18.03.2009

  • maison sorciere Hansel Grete(攝影: / 大紀元)

L’idée de dédier une journée aux contes et conteurs est née dans le Connecticut aux USA en 1988. Ce fut un succès qui grandit chaque année pour devenir international. En 1991, la journée du conte conquiert le cœur des Suédois, puis de la Scandinavie. Le 20 mars fut choisi car le Mexique et l’Australie avaient aussi des festivals à cette date. La popularité de cette fête s’est faite par des conteurs de passages comme M. Sueyoshi qui importa cette journée dans son pays, le Japon, mais également par le net et le bouche à oreille. Depuis 2004, La France et la Suisse y participent et les lieux de partage se multiplient chaque année.

C’est un moment convivial ou conteurs professionnels et amateurs se relaient  pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Chaque année un thème est proposé. Cette année, les voisins sont à l’honneur. Les contes ne sont pas seulement pour les enfants, d’ailleurs, les messages qu’ils transmettent ont souvent un double sens. Si les contes émerveillent les petits, ils touchent aussi le cœur (d’enfant ?) des adultes. C’est l’occasion de passer un bon moment, où contes du monde entier résonnent toujours justes. Normal, les contes parlent des êtres humains aux êtres humains. En comparant les contes des différentes régions, on s’aperçoit que le cœur de l’humain est le même, quelque soit sa race, sa religion et ses frontières, il est toujours rempli d’espoir.

Dans l’Antiquité, le conte était oral et se modifiait au gré du conteur. A partir de la Renaissance les contes traditionnels furent couchés sur le papier alors que d’autres naquirent de l’imaginaire de littéraires comme les frères Grimm ou Charles Perrault inspirés de légendes et d’histoires qu’ils compilèrent dans des ouvrages toujours d’actualité. Qui ne connait pas Blanche Neige, Les musiciens de Brême, Hansel et Gretel, Peau d’âne, La Belle au bois dormant…

Le propre du conte, qu’il soit oral ou écrit est de raconter une histoire fictive avec des êtres humains comme acteurs principaux (La Fontaine n’a mis en scène dans ses célèbres fables que des animaux, car le contexte politique de l’époque ne lui permettait pas d’exercer sa critique morale de manière plus directe). Ces hommes et femmes côtoient souvent des êtres d’autres dimensions, fantômes, esprits, elfes, fées, nains, anges… ce qui rend l’histoire bien plus intéressante. Les méchants finissent par recevoir la monnaie de leur pièce alors que les gentils se marient et sont heureux. Le conte comme la parabole, apparait comme le moyen le plus ancien et le plus naturel de transmettre les valeurs morales du bien et du mal, de ce qui est bon et de ce qui est mauvais. Comme une image, le conte frappe l’esprit et celui-ci peut alors s’approprier la morale bien plus aisément que lorsqu’elle est assenée  à coups de « tu dois, il faut, il ne faut pas ».

Alors, si vous aimez les contes, rendez-vous le 20 mars pour partager de moment féérique.

Journée mondiale du conte

Librairie café Carouge

Promenade contée dans le Jura

Pourquoi ne pas organiser des soirées contes, où tous ceux qui le souhaitent raconte ou lit un conte, voilà une idée à conter…

Contes d’Afrique

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