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Le pianiste du corps de Ballet de l’Opéra de Paris : « On nous invite à la spiritualité »

Écrit par Hanna L.Szmytko, La Grande Époque
02.03.2009
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  • Touve R.Ratovondrahety, pianiste, organiste et compositeur. (La Grande Époque)(攝影: / 大紀元)

La représentation de Divine Performing Arts a été une grande découverte pour le musicien et compositeur Touve R.Ratovondrahety. « J’ai été énormément surpris, j’ai beaucoup appris ce soir » a t-il confié le 1er Mars à la sortie du spectacle. « En tant que pianiste du corps de ballet de l’Opéra de Paris, je suis chaque jour en rapport avec la danse ». En comparant le ballet occidental avec la danse classique chinoise présenté par Divine Performing Arts, il a constaté : « Ici j’ai vu une sacrée différence dans la façon de faire ».

M. Touve R.Ratovondrahety partage les tournées mondiales du Corps de Ballet de l’Opéra de Paris, et exerce sa passion à de multiples occasions très diverses : il est aussi organiste des Grandes Orgues de l’église Sainte Cécile à Paris, accompagne beaucoup de films muets dans les festivals, fait les improvisations en solo comme Piano Hot Fantasies, et compose des musiques pour orchestre, voire pour la haute couture ou pour des jeux vidéos.

Le spectacle Divine Performing Arts était une découverte pour M. Touve R. Ratovondrahety: « J’ai été étonné, il y a du rythme, mais on n’entend pas ». « Ce que j’ai remarqué, c’est que c’était aérien par rapport à la musique » a-t-il poursuivi.  « Ce qui est à la mode actuellement en Occident, par exemple la danse africaine qu’on appelle tribale, ‘boum boum boum boum’,  il n’y avait rien de tout cela ».  Les scènes représentant la guerre ou l’oppression des personnes pratiquant Falun Dafa l’ont également étonné : « J’ai réfléchi et je me suis dit : il n’y a aucune violence, même s’il y a des scènes de guerre, même s’il y a des scènes de torture dans les mouvements de la danse. Il n’y a aucune, aucune violence. Cela m’a surpris ».

Pour cet homme riche d’une culture mixte, malgache et occidentale, le spectacle a lui permis de faire certaines découvertes quant à l’inspiration artistique : « Ce n’est pas une habitude en Occident. Je suis de Madagascar, donc j’ai quand même une culture un peu différente. En même temps que je suis pianiste à l’Opéra de Paris, je suis aussi organiste dans une église catholique à Paris. Et ce qui manque un peu dans tout ce que l’on fait en Occident, c’est de trouver un lien entre ce que l’on fait – mouvement, musique – avec la spiritualité. C’est ce que j’ai un peu découvert ce soir où les gestes et les notes n’étaient pas anodins. On nous invite à la spiritualité… ».

« Le plus beau moment que j’ai vécu ce soir, où j’étais vraiment très ému, c’est le duo au piano avec l’instrument traditionnel [il s’agit du erhu]. Je n’ai pas de mots, j’avais la respiration bloquée, je n’osais plus respirer, c’était très très beau… ».

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