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Un nouvel équipement permet de mieux surveiller les volcans

Écrit par Cordis Nouvelles
26.03.2009
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  • Photo d’un volcan terrestre, u00cele de Java, Indonésie(攝影: / 大紀元)

Des chercheurs de l'Université de technologie Chalmers, en Suède, ont développé un équipement de surveillance qui permet de mesurer les taux de dioxyde de soufre émis par les volcans.

L'équipement sera testé sur dix-sept des volcans les plus actifs au monde, les résultats obtenus permettront aux scientifiques de prévoir les éruptions volcaniques et ainsi d'améliorer les modèles climatiques mondiaux. Il pourrait également servir à mesurer les taux de pollution dans les villes.

Les volcans les plus actifs au monde – dont l'Etna et le Stromboli en Italie, et le Kilauea à Hawaii (États-Unis) – sont sous la surveillance permanente d'observatoires. Ces derniers analysent divers paramètres de l'activité volcanique, notamment l'activité sismique, afin de pouvoir mieux se préparer à une éventuelle évacuation d'urgence. L'équipement de surveillance développé par les chercheurs ajoutera une nouvelle dimension à ces activités d'observation et permettra d'améliorer la sécurité à proximité des volcans.

«Une augmentation des émissions de gaz carbonique peut signifier que le magma remonte la cheminée du volcan», explique Dr Mattias Johansson du département de radio et sciences spatiales de l'Université, qui a participé au développement de l'équipement innovant. «Si l'on ajoute cette information aux autres paramètres, on pourra réaliser de meilleures estimations des risques depuis ces observatoires.»

Le nouvel équipement mesurera la quantité totale de gaz émis par les volcans, alors que les autres méthodes se contentent de mesurer ces gaz à certains endroits. La méthode du Dr Johansson est différente, car elle positionne l'équipement de mesure en différents points autour du volcan et peut additionner les résultats pour obtenir un total.

Les travaux de recherche du Dr Johansson ont donné à cet équipement une efficacité énergétique et une solidité telles qu'il peut fonctionner dans des conditions extrêmes, sur des terrains difficiles ou dépourvus de bonnes infrastructures.

«J'ai tout d'abord travaillé sur le logiciel nécessaire au traitement et à la présentation des résultats de mesures», a-t-il expliqué. «J'ai, entre autres, créé un programme permettant d'analyser les données collectées, de calculer les flux de gaz carbonique et de présenter les informations dans un graphique simple sur un écran d'ordinateur; il suffit au personnel de l'observatoire d'y jeter un seul coup d'œil pour déterminer la quantité de dioxyde de soufre émise par le volcan à un moment précis.»

L'équipement peut également servir à mesurer la pollution atmosphérique des villes et ainsi améliorer les modèles climatiques dans le monde, car les chercheurs recevront régulièrement des rapports sur les taux d'anhydride sulfureux (ou dioxyde de soufre) émis par les volcans.

«Le dioxyde de soufre est transformé en particules de sulfate dans l'atmosphère; ces particules doivent être intégrées dans les modèles climatiques afin que ces derniers soient le plus précis possible», explique le professeur Bo Galle, partenaire de recherche qui travaille également à l'Université de technologie Chalmers. «Les volcans sont des sources extrêmement importantes de dioxyde de soufre. L'Etna à lui seul libère près de 10 fois plus de dioxyde de soufre que la Suède entière.»

Pour de plus amples informations, consulter :

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