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La semaine du développement durable

Écrit par Catherine Keller La Grande Époque - Genève
27.03.2009
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  • logo La semaine du développement durable(攝影: / 大紀元)

Nous sommes nombreux à souhaiter soutenir le développement durable mais de nombreuses questions surgissent. Que faut-il faire vraiment ? Combien ça coûte ? Où trouve-t-on ces produits ? Comment les utiliser ? Que devient notre confort ? Alors qu’il s’agit de la survie de notre planète et que les effets de nos comportements passés se font déjà sentir douloureusement, les politiciens se mettent à la tâche.

Pour la septième année en France, le ministère du Développement durable organise la Semaine du développement durable du 1er au 7 avril pour sensibiliser le public aux notions du développement durable. Il souhaite inciter les consommateurs à modifier leur comportement quotidien en leur proposant des actions concrètes.

Le ministère soutient les entreprises, les collectivités, les associations, les services publics et les établissements scolaires qui souhaiteraient organiser des activités de sensibilisation et d’information sur le thème de cette année : la consommation durable. Des partenaires aussi étonnants que GDF SUEZ, Carrefour, la Fnac ou les éditions Bayard adhèrent à cette Semaine. Pour cette occasion, les magazines des éditions Bayard expliqueront l’écologie aux enfants.

Le salon Planète Durable, qui se déroule à la porte de Versailles à Paris du 2 au 5 avril, accueille des centaines d’exposants présentant des produits en lien avec le développement durable. À visiter pour découvrir comment consommer autrement avec plaisir, pour notre confort et pour un monde plus respectueux de l’humain et de son environnement tout en restant économique.

Un film sortira en avant première durant cette semaine et dans les salles le 8 avril. Il s’agit de Nous restons sur terre d’Olivier Bourgeois et Pierre Barougier. C’est un état des lieux de notre impact sur notre planète. 

Le site ADEME propose de nombreuses idées pour être un éco-citoyen. En voici quelques-unes.

L’alimentation

Choisir des légumes et fruits de saisons, des produits bio et ou provenant du commerce équitable. Boire l’eau du robinet (éventuellement la filtrer). Consommer moins de viande et de poisson et remplacer ces protéines par des légumineuses, des œufs ou du fromage. N’acheter pas plus que l’on consomme, faire une liste et privilégier les produits en vrac avec peu d’emballage. Composter les déchets organiques.

Les cosmétiques

Préférer les cosmétiques bio car ils sont censés ne contenir aucun produit chimique tel que le parabène ou d’autres qui sont allergènes, parfois cancérigènes ou mutagènes et peu respectueux de l’environnement. Plusieurs labels certifient ces produits bio. Il s’agit de l’écolabel européen la « Fleur », « Cosmebio », « cosmeco » et « BDHI ». Des tests ont été réalisés par l’émission suisse À bon entendeur. On y révèle que des traces de pesticides et des additifs ont été trouvés dans certains produits certifiés. Weleda était l’un des seuls à en être exempt.

La rubrique Art de Vivre de La Grande Epoque est entrain de tester des cosmétiques à élaborer soi-même, efficaces, bon marché et totalement bio, affaire à suivre…

Les produits d'entretien

Quant aux produits d’entretien classiques, de nombreux agents toxiques pour la nature se libèrent dans la maison mettant en péril notre santé. C’est la raison pour laquelle il est préférable d’opter pour des produits plus naturels portant le label « NF Environnement » ou l’écolabel européen la « Fleur ». Ces produits ne sont pas tous aussi efficaces que certains produits traditionnels mais il en existe d’excellents. Quelque soit le produit choisi, privilégiez les écorecharges et utilisez la dose minimum de produit pour limiter au maximum la pollution et les déchets.

Là encore, le label ne garantit pas que le produit ne contient pas d’ingrédients néfastes. Les fabrications « maison » sont une alternative vraiment écologique et bon marché. La rubrique Art de Vivre de La Grande Epoque y reviendra également après les avoir testés. Notons déjà que le vinaigre d’alcool est un excellent adoucissant. Ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle de lavande ou de citron. Votre linge sera doux et parfumé pour moins d’un euro le litre et sans polluer.

Les fournitures de bureau

Au cours des 30 dernières années, la consommation mondiale de papier a triplé et continue de progresser. Il est préférable d’éviter tant que possible d’utiliser du papier. Lors de l’achat, choisir les produits labellisés qui assurent un meilleur rendement écologique que les papiers recyclés par exemple. Pour leur recyclage, pensez à bien les trier, tous les papiers ne sont pas recyclables. Les magazines, les journaux, les catalogues, les prospectus, les photocopies, les cahiers, les blocs, les enveloppes sans fenêtre et les emballages en carton ondulé sont des produits de qualité, pour les autres, choisissez un autre moyen d’élimination et évitez-les au maximum. Pour les crayons, stylos, plumes, encres, privilégier les produits naturels sans solvant toxique.

Les déplacements

À l’achat d’un véhicule, mettez dans la balance son poids écologique et n’utilisez-le que lorsque c’est nécessaire. Privilégiez les transports en commun, la marche et le vélo. Ce n’est pas toujours facile à faire, il faut se motiver. Marcher rapidement 30 minutes par jour assure le temps de sport quotidien. Les transports en commun, même s’ils sont bondés et pas toujours à l’heure, créent un moment de transition qui permet de laisser ses préoccupations au travail. À vélo, choisissez un parcours loin des grands axes et respectez la circulation pour éviter la pollution et les accidents. C’est un excellent sport d’endurance. Le covoiturage se développe, mais il n’est pas encore optimisé.

D’autres sujets sont abordés durant cette semaine. Citons l’isolation de la maison, équiper sa maison avec des énergies renouvelables, acheter des appareils électriques à faible consommation, préférer réparer plutôt que jeter, utiliser parcimonieusement l’eau, penser aux écolabels, respecter la nature au jardin comme ailleurs, en vacances par exemple.

Pour en savoir plus :

Semaine du développement durable

ADEME

Planète Durable

Film: Nous resterons sur terre

 

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