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La 34e édition de Rétromobile

Écrit par Henri Durrenbach
29.03.2009
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  • (攝影: / 大紀元)

Le salon Rétromobile ne se raconte ni ne se décrit. Ceux qui ont pris l’habitude de le fréquenter d’année en année – plus de 100.000 collectionneurs et connaisseurs à divers titres du monde entier s’y ruent fidèlement – fortement marqué par l’émotion et la passion. C’est encore une sorte de musée universel à tous égards.

 

C’est le lieu privilégié de la vente aux enchères d’automobiles de collection, soit d’origine, soit copiées à l’identique et mises ou non en état de circuler, selon les exigences des acheteurs. Et, en démonstration extérieure, des engins militaires célèbres de la deuxième guerre mondiale et autres, parfois très insolites!

 

La 34e édition s’est déroulée du 6 au 15 février 2009 au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris. Quid de la toute première? Elle a eu lieu en 1976, il y a 33 ans et avait été décidée pour appuyer le lancement de l’encyclopédie Alpha Auto. Elle avait alors occupé les locaux de la gare de la Bastille et nul ne flairait sur quel incroyable succès permanent elle allait immédiatement déboucher.

 

Nous avons parlé de musée universel, mais le génie français, son inventivité, son adaptabilité aux situations – déjà – de crise, spécialement à l’époque de la Deuxième guerre mondiale, sa capacité à introduire bien avant l’heure les solutions technologiques mêmes dont on espère officiellement beaucoup de nos jours y apparaissent prépondérants.

 

C’est donc l’occasion de revoir (en réplique) la Jamais Contente, la première voiture à dépasser 100 km/heure en 1899, propulsée par deux moteurs électriques alimentés par 80 batteries représentant la moitié du poids du véhicule! Elle figure sur l’affiche de la 34e édition, en compagnie d’un des projets follement futuristes… d’autrefois.

 

On y revoit aussi la publicité d’époque annonçant des croisières maritimes de rêve… dont les bâtiments prestigieux sont envoyés aujourd’hui au démantèlement dans des pays étrangers, leurs reliques en revenant pour être vendues à Paris publiquement, à des collectionneurs éperdus…

 

Rétromobile est en fait la vitrine de tout le rayonnement au plan mondial et de toute la richesse de la France, qui semblaient à jamais intangibles au siècle dernier mais dont on se demande maintenant le devenir à l’heure de l’Europe.

 

QUELQUES MODÈLES VEDETTES

Que choisir de mettre en exergue de manière archétypique, en dehors de la Jamais Contente déjà citée, parmi quelque 300 véhicules, rares ou carrément uniques présentés à ce salon réunissant 349 exposants?

 

Nous considérons devoir honorer tout d’abord le constructeur Bugatti, dont la contribution exceptionnelle aux progrès de l’automobile ne peut être oubliée. Il a été particulièrement remis dans l’actualité par la vente, le 7 février dernier durant le salon pour 3.500.000 euros de son modèle de 1937, le type 57S Atalante, ayant appartenu en dernier pendant 50 ans à un Anglais, admirateur d’Ettore Bugatti, Francis Richard Henry Penn Curzon, né en mai 1884, anobli en 1929 et devenu le Comte Earl Howe après une longue carrière politique et diplomatique. Il en avait fait sa voiture personnelle mais l’avait peu roulée : moins de 43.000 kilomètres ! Son immatriculation anglaise: EWS 73.

 

Au premier plan des constructeurs français entrés dans le XXIe siècle, présents indirectement par leurs anciens modèles, citons Citroën au parcours étonnant, totalement original des débuts à nos jours. Citons aussi Peugeot, par le biais de l’association l’Aventure Peugeot créée en 1982 par Pierre Peugeot, avec un musée à Sochaux (25). La marque s’est intéressée très tôt aux véhicules électriques à quatre ou deux roues. Notons la sortie dès 1941 de la VLV – Véhicule Léger de Ville – mini cabriolet doté d’un moteur électrique alimenté par quatre batteries, ancêtre potentiel de la 106 électrique.

 

Nous avons mis en avant le génie français mais belle part a également été faite aux constructeurs étrangers et à leur propre génie: BMW et ses roadsters, Mercedes et ses «flèches d’argent», Alfa Romeo, les carrossiers italiens, parmi d’autres. 

 

Signalons aussi les très nombreux clubs, l’atelier de restauration Auto Classic Touraine à Veigné (37).

 

Tous nos remerciements pour les informations et précisions complémentaires agréablement obtenus auprès du service de presse du groupe Comexposium1, organisateur de cet événement, et à la Maison de vente aux enchères Bonhams².

 

1 Elisabeh Meston, Comexposium : elisabeth.meston@comexposium.com, Tél: 01 76 77 14 70.

² Pierre Novikoff, Luc Grassepha, Maison de vente aux enchères Bonhams. Tél: 01 42 61 10 11 

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