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Les ours polaires menacés de disparition pour le siècle à venir

Écrit par Héloïse Roc, La Grande Époque - Paris
30.03.2009
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  • D’APRu00c8S LES observations satellites faites par la NASA la surface des glaces marines de l’Antarctique, pendant la saison d’été de 2005 à 2008, a été la plus faible des enregistrements réalisés au cours des trente dernières années. Les scientifiques craignent une fonte totale des glaces marines au cours des prochains étés à venir, ces disparitions auraient de graves conséquences pour la planète, et aussi pour l’ours polaire. Une conférence internationale du 17 au 19 mars s’est tenue à Tromsoe en Norvège où cinq Etats ce sont réunis (Etats-Unis, Canada, Russie, Norvège, Danemark/Groenland), ils ont échangé leurs inquiétudes liées à l’impact du réchauffement climatique sur l’ours polaire et à la nécessité de prendre des mesures. ENGAGEMENT DES ÉTATS DE L’ARCTIQUE Érik Solheim, ministre norvégien de l’Environnement, a déclaré à l’ouverture de la conférence : u00ab la survie de l’ours polaire sera fonction de l’engagement des Etats de l’Arctique dans la lutte du réchauffement climatique, si la glace se désintègre en Arc

D’après les observations satellites faites par la NASA la surface des glaces marines de l’Antarctique, pendant la saison d’été de 2005 à 2008, a été la plus faible des enregistrements réalisés au cours des trente dernières années. Les scientifiques craignent une fonte totale des glaces marines au cours des prochains étés à venir, ces disparitions auraient de graves conséquences pour la planète, et aussi pour l’ours polaire. Une conférence internationale du 17 au 19 mars s’est tenue à Tromsoe en Norvège où cinq Etats ce sont réunis (Etats-Unis, Canada, Russie, Norvège, Danemark/Groenland), ils ont échangé leurs inquiétudes liées à l’impact du réchauffement climatique sur l’ours polaire et à la nécessité de prendre des mesures.

 

ENGAGEMENT DES ÉTATS DE L’ARCTIQUE

Érik Solheim, ministre norvégien de l’Environnement, a déclaré à l’ouverture de la conférence: «la survie de l’ours polaire sera fonction de l’engagement des Etats de l’Arctique dans la lutte du réchauffement climatique, si la glace se désintègre en Arctique l’impact sur les ours polaires sera énorme» La fonte de la banquise menace sérieusement l’écosystème polaire et selon les scientifiques on compte actuellement 25.000 ours blancs et l’on considère que les deux tiers de cette population pourrait disparaître d’ici à 2050.

 

DES OURS BLANCS NOYÉS

En effet, le réchauffement de la planète réduit la banquise, et l’habitat de l’ours se trouve être rétréci. La banquise est le terrain de chasse indispensable de l’ours, c’est là qu’il guette et poursuit son mets préféré, le phoque. L’ours se nourrit de phoques et stocke des réserves de graisses nécessaires à son hibernation. Avec la fonte des glaces, à la fin de la période hivernale, les ours sont surpris, et se demandent comment regagner une banquise si éloignée. Le choix est difficile, il s’agit pour eux soit de rester à terre et de manquer de nourriture, où soit de perdre leur progéniture. C’est ainsi que des découvertes d’ours blancs noyés ont été faites et l’observation de comportements problématiques: comme celle d’ours vu près des habitations des communautés arctiques, à la recherche de nourriture, ou également celle de comportements cannibales.

 

DES MÈRES INQUIÈTENT

Pour la maman ours le choix est difficile, elle se reproduit tous les 3 ans et les petits viennent au monde pendant l’hibernation. Ils se nourrissent de son lait pendant plusieurs semaines, elle ne se réveille pas. Ce n’est que lorsqu’ils sont âgés de 3 à 4 mois que la mère les emmène à l’extérieur pour découvrir le monde. Ils apprendront tout d’elle, elle fera leur éducation: la chasse, le choix d’une tanière, l’environnement… Ils ne se sépareront définitivement de leur mère qu’à l’âge de 3 ans. Cependant dans le cas d’éloignement de la banquise avec la terre ferme les décisions de maman ours deviennent déchirantes. Inversement, à l’automne l’éloignement de la banquise peut être problématique pour les femelles enceintes qui regagnent la terre ferme, elles déploient des forces extrêmes, mettant leur vie immédiate, ou leur survie à l’hibernation, en péril.

 

LA POLLUTION AU MERCURE DE L’ARCTIQUE

Selon une étude du CNRS chaque année, ce sont 200 à 300 tonnes de mercure qui arrivent en Arctique via les courant marins et les vents, faisant du pôle Nord un important réservoir des émissions mondiales de ce métal lourd. Les ours blancs sont parmi les animaux les plus touchés par cette pollution environnementale. Ces matières toxiques répandues dans la mer sont absorbées par le phytoplancton et le zooplancton qui sont à leur tour consommés par les poissons, qui sont eux-mêmes mangés par les phoques, puis consommées par les ours. Ainsi les ours emmagasinent les poisons qui se sont accumulés dans l’organisme des animaux qui constituent la chaîne alimentaire au bout de laquelle se trouvent les ours blancs. Ce polluant est toxique pour le système nerveux et peut provoquer des anomalies congénitales, ce composé se retrouve aussi en quantité anormalement élevée dans les populations humaines locales...

 

Cependant cette conférence de Tromsoe a été saluée par les défenseurs de l’environnement et les scientifiques, comme ayant eu un effet positif pour l’avenir. Ils voient un puissant message à la veille de la conférence de Copenhague prévue en décembre, pour tenter de trouver un accord post-Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

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