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L’impact des barrages et des biocarburants à Bornéo

Écrit par La Grande Époque
21.04.2009
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  • Un Penan travaille dans sa hutte. Le biocarburant qui est une énergie plus verte, et plus responsable que le pétrole, aurait en réalité un coût humain, très élevé, et provoquerait l’extinction de nombreuses espèces animales et végétales. Le peuple des Penans par exemple est ainsi condamné à mourir si leur mère nourricière, la forêt est systématiquement détruite pour faire place aux plantations de palmiers à huile qui serviront pour les biocarburants en Europe, comme c’est le cas actuellement en Malaisie.(攝影: / 大紀元)

Une chargée de campagne de Survival revient d’une mission dans la forêt tropicale de Bornéo où elle a enquêté sur la situation des Penans, un peuple de chasseurs-cueilleurs. Les Penans se battent pour faire obstacle à l’exploitation forestière, aux plantations de palmiers à huile et aux barrages hydro-électriques qui dévastent leurs dernières forêts.

 

Miriam Ross, qui a visité plusieurs communautés penan de l’État du Sarawak en Malaisie, a été témoin de la dévastation de leur territoire : «J’ai été horrifiée de constater l’avancée rapide de la déforestation. Je me suis rendue dans des communautés où les bûcherons avaient déjà détruit tant de forêt que le gibier a totalement disparu, ce qui pose de graves problèmes aux Penans qui ont de réelles difficultés à se nourrir».

 

« Les parcelles de forêts abattues font place aux plantations de palmiers à huile destinées à la production de biocarburants. L’huile de palme représente un danger encore plus grave pour les Penans que l’exploitation forestière car les plantations ne leur laissent aucun espace pour pratiquer la chasse et la cueillette et leur mode de vie devient impossible.»

 

« Qui plus est, le projet de construction au Sarawak d’une série de douze gigantesques barrages hydroélectriques submergera les villages des Penans et d’autres communautés indigènes. Le premier barrage est déjà en construction et les Penans vivant dans cette région ont été sommés de partir.»

 

«Les Penans ont passé des années à tenter d’empêcher la destruction de leur territoire et de leur mode de vie en érigeant des barrages routiers. Mais ils disent: ‘Nos voix sont faibles comparées à celles du gouvernement et des compagnies.’ Ils sollicitent le soutien de la communauté internationale pour que leurs revendications soient prises en compte par le gouvernement malaisien avant qu’il ne soit trop tard.»

 

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