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Sports pour tous

Écrit par Frédérique Privat, La Grande Époque - Guyane, Avec l’Agence d’information Reporters d’Espoir
14.05.2009
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  • Photos.com(攝影: / 大紀元)

Avec la sédentarisation des populations occidentales associée aux problèmes de sur-alimentation, la pratique d’une activité sportive est devenue partie intégrante de la vie sociale des individus. Largement plébiscité par les gouvernements, relayé par les médias, le sport sous toutes ses formes est en passe de devenir un des besoins primaires de l’individu «occidentalisé». En effet, il est devenu quasiment impossible à un citoyen, quelque soit son âge ou son niveau social, de ne pas connaître les avantages sanitaires mais aussi sociaux de pratiquer une activité sportive.

 

Garder une bonne forme physique tout en établissant des relations humaines avec des compagnons de pratique sportive jusqu’à en faire pour certains une activité de compétition et même professionnelle, le sport présente un panel de possibilités où tout un chacun peut se retrouver.

 

Des associations s’attellent donc à faire connaitre les bienfaits de certaines activités sportives tout en les rendant accessibles à tous.

 

Avec une population jeune très présente en Guyane Française, le sport présente un intérêt particulièrement important pour cette région de France. L’association Sports pour Tous l’a bien compris et tente de rassembler tous âges, niveaux sociaux et sportifs confondus.

Sa présidente, Anne Descoubes a répondu à quelques questions.

 

LGE: Quels sont les objectifs de Sport Pour Tous?

Anne Descoubes: rendre le sport accessible au plus grand nombre autour de 4 valeurs fondatrices: l’ouverture à une pratique de loisir multisports pour tous, la promotion de la santé et du bien être, l’intégration sociale et le développement de l’échange et de la générosité.

 

LGE: Quelles sont les activités sportives proposées?

A.D: Le loisir multisport dans trois domaines d’activités: les activités gymniques d’entretien (technique cardio, renforcement musculaire, stretching, gym douce, aquagym), les activités de pleine nature (randonnée, kayak, VTT, pirogue, accrobranche, raid multisport…) et les jeux sportifs et jeux d’Opposition (jeux traditionnels, individuels, collectifs, d’opposition, arts martiaux, nouveaux jeux: speed-ball, indiaca, tennis ballon…)

 

LGE: La Guyane est une région relativement sportive, qu’en pensez-vous?

A.D: Effectivement, nous pouvons observer que la population est plutôt sportive: marche, vélo... Certes, ce sont des personnes que l’on ne retrouve pas en club, autour d’activités cadrées par des professionnels mais cela dénote un vrai besoin de pratique physique.

 

LGE: En tenant compte de ses spécificités ethno-culturelles et géographiques, pensez-vous que certains types d’activités sportives seraient plutôt à privilégier et à développer?

A.D : Il est intéressant de voir émerger les jeux traditionnels comme les jeux amérindiens kalina, ou se développer la capoeira. Pour notre part, nous sommes tournés vers les publics ayant le moins accès à la pratique sportive soit pour des raisons de santé, sociales ou économiques. De ce fait, nous nous engageons auprès des jeunes, des séniors, dans les quartiers ou en prison et nous mettons en avant la nouveauté, la pluriactivité et la pratique sportive de loisir pour le bien-être général.

 

LGE: Merci à vous et bon courage dans vos activités.

 

Parallèlement à ce type d’association multisports, d’autres organismes vont cibler un seul type d’activité sportive.

 

C’est le cas de la «petite reine», qui, bien connue en Europe, connait un essor progressif aux USA. À Baltimore dans le Maryland, un mouvement engagé par le Do-it-yourself bike (Vélo: faites-le par vous-même) tente de promouvoir l’utilisation du vélo aux États-Unis. Avec 98 magasins implantés sur le territoire américain, le Vélocipède bike project permet donc depuis juin 2006 de se procurer des vélos gratuitement. Avec une économie de 195 euros en moyenne (prix d’un vélo neuf dans une boutique classique), il vise donc à rendre le vélo accessible aux foyers à faibles revenus et à initier les habitants à l’entraide communautaire autour de son usage. Basée sur le principe de la coopération et du troc, la vie communautaire s’organise autour d’ateliers hebdomadaires et de manifestations: festivals, randonnées dans la région, etc.

 

Chaque membre peut choisir un vélo à remettre à neuf (dont il devient acquéreur) avec les outils et services techniques mis à disposition par les autres participants. Tout investissement bénévole a valeur monétaire, ce qui permet d’utiliser ponctuellement, sans être membre, outils, pièces et aide technique contre du volontariat. Des cours techniques assurés par les bénévoles sont dispensés à tous les participants qui le souhaitent pour apprendre à réparer un vélo. Des séances de formation à la sécurité routière en ville sont également effectuées à destination des enfants.

 

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