Ces derniers temps, on parlait beaucoup du marasme économique, de la baisse de la bourse, des institutions financières qui écopent également, etc. 

Dans cette perspective, bien sûr, notre situation semble désastreuse, mais il y a une vérité à cette histoire, sans quoi il n’y aurait pas consensus sur le problème et il n’y aurait pas autant de gens qui tentent de s’en sortir. Notre économie, comme chaque chose dans la vie, prospère et décline de manière cyclique. Parfois, il y a ascension et parfois c’est la dégringolade, et les individus sont affectés à chaque étape.

Le marché de l’immobilier a aussi été affecté. Plusieurs vendeurs en ont souffert cette année, selon le quartier, le type de propriété et le prix offert.

Oui, certains vendeurs attendent dans le dark side of the moon que le ciel s’éclaircisse et que les conditions du marché s’améliorent en leur faveur mais, en même temps, la lumière fait briller les yeux de plusieurs acheteurs et présente une perspective où le processus de l’achat devient très intéressant. On ne peut pas le nier : pour ceux qui achètent une propriété, c’est vraiment un bon moment!

Avec les taux d’intérêt qui sont bas, le nombre d’acheteurs en moins grand nombre et les prix des propriétés à la baisse, il serait difficile de prétendre qu’il y aura de meilleures conditions pour acheter une maison que maintenant.

Regardons les choses en face : les mauvaises nouvelles dans les médias sont suffisantes pour décourager ceux qui étaient prêts à acheter une maison. C’est comme cela que la peur fonctionne : elle se nourrit d’elle-même et rampe sous la peau des gens, à plus forte raison ceux qui doutent d’eux-mêmes ont des craintes par rapport aux facteurs extérieurs.

C’est pourquoi nous devons reculer d’un pas afin d’avoir l’esprit clair et regarder le marché de l’immobilier des années précédentes pour avoir une perspective plus juste de la situation actuelle.

Si nous regardons en arrière, le marché de l’immobilier était en pleine croissance entre les années 2001 et 2005. À ce moment-là, le prix des maisons grimpait rapidement et les vendeurs avaient le gros bout du bâton. Il était à prévoir que le marché, qui roulait à fond de train, se ralentirait pour prendre une pause.

Ceux qui ont acheté au cours de ces années ont dépensé de grosses sommes pour leur maison et croyaient qu’ils bénéficieraient éventuellement d’un retour sur leur investissement.

Pour ceux qui ont dû vendre deux, trois ou quatre ans après dans un marché en inertie, plusieurs individus n’ont pas vu se pointer le profit. Certains vendeurs sont même actuellement obligés de débourser pour vendre.

Qu’est-ce que tout cela veut dire? Cela nous donne des indications sur un cycle, et confirme qu’à l’exception de certains cas, c’est le tour aux acheteurs d’en profiter! Lorsque les taux sont bas, les prix sont bas, le marché est bas, c’est le moment d’acheter… parce que dans un système cyclique, lorsque tout est au plus bas, tout ne tardera pas à remonter et cela inclut les conditions du marché profitables aux vendeurs.

Certains analystes disent que le marché de l’immobilier va se relever en 2009 et qu’il y aura un revirement de situation plus marqué peu de temps après. Les conditions vont changer, le prix des maisons recommencera à grimper et, avec un peu de chance, lorsque vous allez vendre, les conditions du marché vont encore vous sourire, mais à ce moment-là en tant que vendeur! C’est du moins ce que vous pouvez espérer.

Il est également intéressant de penser que votre décision d’acheter aide l’économie et le marché de l’immobilier à se réajuster et à redevenir florissant. Pourquoi ne pas voir l’achat comme un pas positif pour vous, pour les autres et peut-être même pour l’économie…