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Le grand vainqueur contre le stress: la croisière

Écrit par Dominique Leval, Collaboration spéciale
12.06.2009
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  • La petite Venise de Mykonos(攝影: / 大紀元)

Le stress : un mal bien connu qui s’infiltre sournoisement en chacun de nous et arrive jusqu'à moi. Il se loge et fait son nid dans ma tête et dans mon corps. Un jour il arrive à maturité et après avoir grandi sans que je m’en rende compte, il explose, il implose et me voila raplapla et agitée à tour de rôle. Il m’a conquise, je suis anéantie. Je me rends!

Alors que faire pour me libérer de l’ennemi interne? Partir. La ville est son complice, il faut les séparer! C’est bien beau, mais tout effort intellectuel ou physique a annihilé mes rêves d'évasion pour lesquels il faudrait encore fournir de l'énergie supplémentaire.

Le destin m'étant favorable et la fée du voyage me touchant de sa baguette magique, je découvre sur le web une série de destinations attrayantes à vivre sur des bateaux de croisière.

Princess Cruises, Royal Caribbean, Holland America Line, ils ont tous des produits touristiques à faire rougir d’envie les citoyens des grandes villes, pâlis par les émanations carboniques des voitures.

Un navire de Celebrity Cruises offre un voyage en Europe sur le petit dernier, baptisé Solstice. Il s'apprête à naviguer vers la Grèce et la Turquie, avec à la clé une légère touche d’Italie. La suractivité étant mère de la dépression, c’est décidé, je pars. Seule? Peut-être. Accompagnée? On verra…

La formule croisière est un mode de vacances qui séduit de plus en plus de voyageurs en quête de tranquillité, d'un service particulièrement soigné et d'un rapport qualité-prix dont il est difficile de trouver l'équivalent «à terre».

De plus en plus nombreuses sont les compagnies qui offrent aux passagers ce mode de voyage où l’on a plus besoin de se soucier de ses bagages ou de changer d'hôtel à chaque étape. Là, c’est l'hôtel qui voyage avec les vacanciers. La majorité de ces compagnies fournissent d’excellents services et c’est à qui annoncera les prix les plus compétitifs.

Après un débat serré entre mon écran d’ordinateur et mon cerveau ralenti par trop d'activités, j'opte pour le voyage en Europe sur le Celebrity Solstice. Ce nouveau-né de 300 mètres de long sera mon refuge pendant 11 jours à sillonner des horizons prometteurs.

Je pars de l'aéroport de Toronto via Rome où un comité d’accueil agitant des panneaux de reconnaissance récupère leurs nouveaux arrivants pour les conduire dans un bus confortable jusqu’au port d’embarquement. Accueil réussi grâce à la bonne humeur de chacun.

Le port de Civitavecchia nous présente des vestiges de murailles dont certaines furent conçues par Michel-Ange. Nous n’avons pas le temps de nous y promener car le Celebrity Solstice, pareil à un immeuble couché, se présente à nos regards. Les contrôles de sécurité sont bien organisés, toute cohue est évitée. Chacun est reçu avec un sourire et une coupe de champagne ou de vin mousseux, c’est le geste qui compte. Les bagages? Pas besoin d’y penser. Ils arriveront sans nous dans les cabines.

La mienne est confortable, le balcon fera la différence. Je l’avais réservée pour moi toute seule, mais ma charmante amie Reine décida de joindre son stress au mien pour aller le noyer de rires dans les eaux de la Méditerranée.

  • Santorin perché sur les restes d'un volcan(攝影: / 大紀元)

La première étape est Santorin, une île qui existait du temps où l’Europe et l’Afrique étaient attachées l’une à l’autre. Le centre de l’île s'enfonça dans la mer et Santorin, de forme circulaire, prit celle d’un croissant. Une explosion détruisit toute vie sur l’île et produisit une vague de 250 mètres qui, à la vitesse de 250 km/h, balaya toute trace de vie. C'était en 1450 av. J.-C. La plus récente explosion date de 1956.

Le vin est réputé pour son goût qui peut évoquer la terre fertile volcanique. De nombreux visiteurs viennent à Fira pour remplir leurs valises de trésors touristiques. Aujourd’hui, ils affluent dans cette ville blanche au sommet d’un volcan, empruntant un téléphérique pour admirer de sa hauteur les navires de croisière dont déboulent chaque jour, des voyageurs avides d’acheter des souvenirs qui feront vivre l’île pendant de nombreux mois.

La prochaine étape est Mykonos. Elle me séduit encore davantage, car cette ville blanche aux balcons fleuris, aux boutiques attrayantes et aux sourires affables de ses habitants, est un vrai bonheur et cela me donne envie de m’y installer. Elle rayonne dans les eaux bleues de la mer Méditerranée. Elle fait partie des Cyclades. On y découvre des multitudes de baies et de plages où je n’aurai malheureusement pas le temps de lézarder. Le bateau n’attend pas! Les maisons des villages en Grèce sont en général peintes en blanc avec des couleurs joyeuses aux volets et aux portes. Tout le long des rues, des petites chapelles où les cierges sont allumés et brûlent du matin au soir.

 

Mykonos a subi les attaques de nombreux envahisseurs, entre autres, Égyptiens, Romains, Francs et Vénitiens avant le phénomène touristique. À tour de rôle, ils s'emparèrent de ce joyau. On peut admettre qu’ils avaient bon goût. Le pirate Barberousse, en 1537, en fit sa résidence. Sous la domination des Turcs, Mykonos développa une présence navale. Ses habitants rejetèrent l’envahisseur en 1821.

Mykonos Town ou «chôra» signifie capitale. Elle est le centre administratif de l’île.

L'étape suivante est Istanbul. Riche en histoire, baignée dans une atmosphère unique, elle dispense mosquées et musées, églises et bazars de toutes sortes, en particulier le fameux «grand bazar d’Istanbul», réputé dans le monde entier. Tous ces sites valent la peine d'être visités. Située sur une colline entourée de trois mers, son port est protégé et forme un abri idéal pour les navires.

La Mosquée bleue, le palais Topkapi, l’ancien hippodrome où avaient lieu des courses de chars et puis… Les loukhoums à la pistache pour les gourmands avides de goûter à ces délices qui étaient dans le passé l’un des régals favoris des femmes des harems. Sans oublier le café Turc que peut-être vous apprécierez, particulièrement pour son double emploi dégustation/lecture du futur dans le fond de votre tasse.

Il faut savourer chaque instant, car la beauté est partout et le temps des visites à terre est limité. Il faut en être conscient lorsque l’on choisit de partir en croisière.

Quant aux tapis de soie, ils sont dignes de la caverne d’Ali Baba, mais les tapis volant ne se font plus!

De retour à l'intérieur du bateau après cette excursion joyeuse, les restaurants sont pris d’assaut à l’issue d’une pose prolongée au soleil sur l’un des nombreux ponts ou d’une baignade entrecoupée d’un séjour dans l’un des bains bouillonnants en plein air.

Puis ce sera, le jour suivant, un arrêt à Kusadasi, toujours en Turquie, nouvelle étape où le torrent humain se déversera dans un autre bazar ou vers une excursion planifiée à l’avance et chacun reviendra ravi de sa journée, bardé d'expériences mémorables.

Ce qui est étonnant, c’est que malgré le nombre de passagers des bateaux de croisière, chacun se disperse, et la sensation de la cohue n’existe pas. Il est tenu compte aussi du bien-être des personnes handicapées, et un système qui fonctionne bien est à leur disposition.

  • Une arène de l'Acropole(攝影: / 大紀元)

Ensuite Athènes et le Parthénon en état de réfection, envahi cette fois par une foule trop dense qui empêche de se plonger dans l'atmosphère du passé.

Enfin, Naples et Pompéi avant de revenir à Rome où dans une organisation irréprochable, chacun retournera vers son destin avec peut-être de nouveaux amis à revoir dans son agenda.

Le Celebrity Solstice a pour capitaine Dimitris Kafetzis, qui ancrera de nouveau à Rome après un voyage de rêve. Il avait à son bord, non seulement 3000 passagers et 1500 employés, mais aussi 45 645 livres de bœuf, 2000 livres de saucissons, 18 450 bouteilles de vin et 1600 litres de bière, pour n'énumérer que quelques denrées… Je dois l’avouer, je n’ai pas pu tout finir! Mais que de régals gustatifs!

Mickael Tocchetto, chef d’orchestre de tous les désirs culinaires, et son chef pâtissier, Bruno Berthelon, à l’air bourru et au cœur gros comme sa toque, ont largement contribué au bonheur des gourmands du monde entier. Ils nous ont fait visiter, à mon amie Reine et à moi-même, les cuisines du navire, véritables usines qui produisent chaque jour 30 000 repas. Sans compter tous les nombreux autres services offerts lors de cette superbe croisière, dont on peut dire sans risquer de se tromper que c'était un sans-faute!

J’ai troqué mon stress contre une joie de vivre et de revivre ces excellents moments que par ces quelques lignes j’ai voulu partager avec vous, chers lecteurs, pour témoigner que, dans la vie, de telles parenthèses existent et se doivent d'être transmises.

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