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Land of the Lost

Écrit par Helena Chao, La Grande Époque - New York
13.06.2009
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  • Land of the Lost.(攝影: / 大紀元)

Qu’obtenez-vous lorsqu’on rassemble les ingrédients classiques de la science-fiction, c’est-à-dire les voyages dans le temps, les extraterrestres, les dinosaures et les hommes des cavernes primitifs – qui sont mélangés à une intrigue ennuyeuse à mourir et aux bouffonneries prévisibles de Will Ferrell? «Terre (désespérément et vraiment) perdue!»

Vous penseriez que Chris Henchy et Dennis McNicholas, qui ont écrit pour Entourage et pour Saturday Night Live, auraient été assez avisés pour ne pas détruire un classique des années 1970, la série télévisée culte Land of the Lost. Soit ils en connaissent plus que nous sur la comédie, soit ils ont radicalement sous-estimé ce à quoi les cinéphiles s’attendaient d’une soi-disant comédie de science-fiction. On pourrait même aller jusqu’à les accuser d’avoir écrit le film pour Cha-Ka (l’homme primitif dans le film) et ses camarades.

L’homo sapiens le plus évolué du monde, y compris moi-même, trouverait ce film de 106 minutes à peu près aussi agréable que recevoir un traitement de canal. Par contre, pendant le traitement de canal, au moins vous avez inhalé du gaz hilarant…

Le Dr Rick Marshall (interprété par le toujours prévisible roi de l’humour grotesque Will Ferrell), spécialiste dans la paléontologie quantique et la distorsion spatiotemporelle, construit un portail permettant de voyager dans le temps qui le transporte, en compagnie de son assistante à la recherche, Holly Cantrell (Anna Friel), et de son guide spéléologique, Will Stanton (Danny McBride), dans un univers parallèle qui bascule entre le présent, le passé et le futur.

Les trois personnages se lient d’amitié avec le prince Cha-Ka (Jorma Taccone) et se groupent pour lutter contre un T-rex du nom de «Grumpy» qui souffre d’un cas sévère d’agressivité provoquée par l’insécurité, les moustiques vampiriques géants et les Martiens à l’allure reptilienne, appelés Sleestaks

Les deux éléments qui compensent ce film sont les répliques sardoniques de Danny McBride ainsi que le passage éclair surprise d’une bagarre qui éclate entre Ferrell et l’animateur d’une émission de télévision matinale, dont le nom reste anonyme. 

Ne vous y méprenez pas; le film nous arrache tout de même quelques rires. On ne reste pas impassible devant Will Ferrell et Danny McBride, d’autant plus que les effets visuels sont drôlement réalistes. Au-delà de ça, ce film est plus ou moins un ennuyeux manège de Disney pour adultes.

 

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