Dormir pour manger moins

Écrit par Dr. John Briffa
13.06.2009

  • restaurant de nuit(攝影: / 大紀元)

En Mars, une étude a été publiée dans la revue Sleep Medicine qui traite du rapport entre une durée de sommeil trop courte et un risque accru de diabète. D'autres études ont trouvé qu’il existe une relation entre un sommeil relativement réduit et un risque accru de surpoids et d'obésité. Certaines de ces recherches expliquent ce phénomène par une modification de l'appétit du à un dérèglement des hormones de régulation tel que la leptine et la ghréline. La leptine diminue l’appétit et la ghréline stimule l'appétit. Lorsque le sommeil est insuffisant, la prise alimentaire pourrait augmenter et ainsi, prédisposer au surpoids et à l'obésité.

Dans une récente étude publiée dans le American Journal of Clinical Nutrition, l'impact de la durée du sommeil sur les niveaux de leptine et la ghréline a été évalué. Onze adultes ont été suivis sur deux périodes de 14 jours. Au cours d'une période, elles n’ont pu dormir que 5,5 heures par nuit. Au cours de l'autre période, les temps de sommeil par nuit a été de 8,5 heures. Cette étude n'a trouvé aucune différence des niveaux de leptine et de ghréline dans ces deux situations.

Cependant, le comportement alimentaier était différent entre les deux groupes. Durant les courtes phases de sommeil, les personnes mangeaient en moyenne  200 calories de plus chaque jour. Cette consommation supplémentaire ne provenait pas des repas mais des collations. De plus, dans le groupe avec sommeil réduit, on dénotait une augmentation du nombre de calories provenant de glucides: 61% des calories proviennent des glucides lorsque la phase de sommeil est suffisante et le taux passe à 64% lorsque le sommeil est réduit.

Les auteurs de cette étude concluent que «le fait que l'heure du coucher soit retardée de manière récurrente modifie la quantité, la composition et la répartition des rations alimentaires. Peu dormir dans un milieu favorable à l'obésité facilite les sur-apports caloriques par des encas supplémentaires, mais pas par les repas plus copieux.» Le message de cette étude semble être que si nous voulons garder un juste apport alimentaire, un nombre d'heures de sommeil suffisant chaque nuit peut aider.

  • dr Briffa(攝影: / 大紀元)

Dr. John Briffa est un médecin basé à Londres, journaliste en médecine, spécialisé dans la nutrition et la médecine naturelle. www.drbriffa.com