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Népal : la hausse de la violence menace le processus de paix

Écrit par Centre de Nouvelles de l'ONU
18.06.2009
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  • Des enfants népalais passent des cordons policiers pour aller à l'école.(PRAKASH MATHEMA/AFP/Getty Images)(Stringer: PRAKASH MATHEMA / 2009 AFP)

Le nombre croissant d’actes violents perpétrés au Népal par les partis politiques et les groupes qui leurs sont affiliés, et les menaces de représailles qui suivent, pourraient menacer le processus de paix dans ce pays, s’inquiète le bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) au Népal.

Le Bureau appelle les dirigeants des partis politiques à s'assurer que leurs cadres respectent les droits des autres partis politiques à mener pacifiquement leurs activités légales.

«Si des incidents se produisent, tous les partis devraient plaider pour le respect de l'Etat de droit. Cela inclut la coopération avec la police népalaise pour garantir que des enquêtes complètes sont menées rapidement et que ceux qui sont responsables sont poursuivis, au lieu d'utiliser des menaces et des représailles.»

Le Premier ministre maoïste Pushpa Kama Daha (Prachanda) a annoncé sa démission au début de mois de mai après que le président de la république se soit opposé au renvoi du chef d'Etat major de l'armée, le général Rookmangud Katawal, qui refusait d'intégrer d'anciens combattants maoïstes dans l'armée népalaise.

Les maoïstes voient dans les positions défendues par le chef des forces armées et les autres principaux partis politiques un moyen de saper leur influence et l'action gouvernementale, tandis que leurs détracteurs considèrent que les actions des maoïstes démontrent leur intention de s'arroger la totalité du pouvoir.

Selon la chef de la Mission des Nations Unies au Népal (MINUNEP), Karin Landgren, ces développements ont des répercussions sur le fonctionnement des institutions, le processus d'élaboration de la nouvelle constitution et, à moyen terme, des risques existent qu'une paralysie empêche la formation d'un gouvernement et la poursuite des activités de réintégration et de réhabilitation des combattants de l'armée maoïste.

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.