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La Fête nationale du Québec - Entrevue avec Boucar Diouf

Écrit par Mélanie Thibault, La Grande Époque - Montréal
21.06.2009
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  • Boucar Diouf(攝影: / 大紀元)

Dans le cadre de la Fête nationale du Québec, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec le porte-parole de l’évènement, Boucar Diouf. D’origine sénégalaise et Québécois jusqu’aux entrailles, il nous a fait part de la célébration d’une identité plurielle chez le peuple québécois de tous les horizons. Porter un avenir de changement en célébrant nos différences tout en accueillant nos ressemblances, selon Boucar Diouf, c’est possible. C’est donc dans cette passion de l’échange que nous participerons à cette grande fête nationale du Québec dans un même esprit d’unité.

La Grande Époque (LGÉ) : Dans quelles circonstances et pour quelles raisons avez-vous accepté de célébrer la Fête nationale en devenant le porte-parole des Québécois pour l’occasion?

Boucar Diouf (B.D.) : C’est un privilège pour moi d’avoir été choisi. Une personne pour tous ces gens et noire en plus! Je considère cela comme un véritable signe d’ouverture de la part des Québécoises et des Québécois. Depuis mon arrivée en 1991, je me suis toujours considéré comme un Québécois et j’ai pris plaisir à m’intégrer à cette culture.

LGÉ : Suite aux résultats du sondage sur la représentation des minorités culturelles dans les médias, considérez-vous que les minorités visibles sont sous-représentées des émissions de fiction et d’information?

B.D. : Selon moi, le travail a commencé, l’évolution se fait tranquillement. Il faut dire que la plupart des gens issus des minorités visibles sont branchés sur les chaînes télé de leur pays d’origine, car ils ne se reconnaissent pas beaucoup dans ce qui est diffusé sur les chaînes publiques. Cela ne facilite pas leur intégration, et ils doivent aussi faire un pas pour que tous se comprennent et s’acceptent.

LGÉ : Selon vous, la Fête nationale du Québec peut-elle indiquer une voie d’accès à l’insertion culturelle des nouveaux arrivants?

B.D. : Oui, bien sûr. L’identité québécoise peut évoluer aussi. Pour que le phénomène soit actif, cela nécessite un travail de longue haleine et chacun doit faire un pas vers l’autre. Je suis porte-parole justement pour dire aux gens : «Allez-y, marchez vers les autres!» Il faut, je crois, tester notre propre seuil identitaire. En quelque sorte, je représente, pour la Saint-Jean-Baptiste, l’entremetteur entre tous les peuples vivant au Québec. Je me positionne dans le trait d’union entre la culture de naissance et celle d’adoption. Je désire créer «l’accrochage» à cette fête nationale du Québec dont les 750 activités et plusieurs fêtes de quartier sont des hommages particuliers.

LGÉ : Qu’avez-vous préparé comme activités pour l’occasion?

B.D. : Je ne ferai pas de discours. J’ai plutôt choisi de rendre hommage à notre «parlure québécoise». J’ai préparé un texte poétique lors du segment national qui prendra place sur les plaines d’Abraham dans le cadre du grand spectacle. Je ne manquerai pas de saluer le beau monde lors du défilé du 24 après-midi en char allégorique.

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