Sauver une vie par les premier secours, un acte anodin ?

Écrit par Catherine Keller La Grande Époque
23.06.2009

  • defibrillateur(攝影: / 大紀元)

La première cause de mort subite chez un adulte est l’arrêt cardiaque. Plus la réaction est rapide, meilleur sera le pronostic de survie.  C’est pour cette raison que de plus en plus de lieu public s s’équipent de défibrillateurs semi-automatiques externes. Destinés à être utilisés par le grand public, ils impliquent toutefois un acte médical qui demande un minimum de savoir faire.

Combien de gens face à une situation d’urgence ne savent pas ou plus comment réagir ?

De nombreuses personnes ont suivi les cours de premiers secours, ne serait-ce que pour passer le permis de conduire. Pourtant, il est rare de rencontrer une situation d’urgence qui nous demande de mettre en pratique ces acquis. Lorsque des années ont passé et que l’on se trouve pour la première fois confronté à une telle situation, les gestes peuvent être imprécis , avec en plus l’émotion face à une personne à l’article de la mort. Il serait donc bienvenu de se remémorer régulièrement ces gestes qui sauvent, soit par des cours de remise à niveau, soit simplement en regardant une vidéo ou un manuel expliquant la marche à suivre. De cette manière, si l’on se trouve confronté à une situation d’urgence, il sera plus facile de maîtriser la panique et de savoir utiliser les bons gestes.

Comment reconnaitre un infarctus, une attaque cérébrale et un arrêt cardio-circulatoire ?

Les symptômes d’un infarctus sont : une douleur très violente au milieu de la poitrine qui peut irradier dans les bras, surtout le gauche, les épaules, le cou et ou l’abdomen et qui dure plus de 15 minutes. Un sentiment d’oppression, d’angoisse, des difficultés à respirer, des nausées et une grande faiblesse avec sueurs froides et teint blafard. La personne ne manifeste pas forcément tous ces symptômes, il est parfois difficile de les reconnaitre. La douleur peut être dans le dos ou à l’abdomen, elle peut même être ressentie comme une oppression angoissante. S’il y a un doute, il est important de se faire contrôler même si tous les symptômes ne sont pas manifestés. Il est préférable de consulter pour «rien» que de passer à coté et d’en mourir.

Les symptômes d’une attaque cérébrale : La personne se sent fatiguée soudainement, elle commence à parler bizarrement, comme si elle était ivre et semble ne pas bien comprendre ce qu’on lui dit. Sa vision peut devenir floue, souvent pour un seul œil. Elle a une paralysie de la moitié de la figure, parfois aussi du corps, et peut avoir de violentes douleurs dans la tête. Là encore, elle ne manifestera pas forcements tous les symptômes mais il est urgent d’aller tout de suite consulter car plus la prise en charge est rapide moins il y aura de séquelles.

Une personne qui a un arrêt cardio-circulatoire est gisante au sol. Elle ne réagit plus aux stimuli, elle ne respire plus et on n’entend plus les battements de son cœur lorsqu’on met son oreille sur le thorax.

Comment réagir

Lorsque la personne manifeste les symptômes d’un infarctus, d’une attaque cérébrale ou d’un arrêt cardio-circulatoire, appeler tout de suite les secours au 144 pour la Suisse, au 15 pour la France, au 100 ou 112 pour la Belgique et au 911 pour le Canada. Précisez bien l’adresse en détail et décrivez la personne, son âge, son nom.

Éclairez la maison de nuit, si quelqu’un est disponible, demandez lui d’aller à la rencontre des secours qui n’auront pas besoin de chercher l’endroit.

Pour un infarctus ou une attaque cérébrale allongez la personne et surélevez la tête, détachez la ceinture, la cravate, le soutien-gorge, etc.

Lors d’arrêt cardio-circulatoire, commencez immédiatement la réanimation pendant que quelqu’un cherche un défibrillateur automatique externe, s’il y en a un. Pour réanimer, Il faut insuffler deux fois de l’air dans les poumons (respirez profondément avant pour oxygéner vos poumons) puis faites 30 compressions thoraciques vigoureuses (au milieu du thorax, partie inférieure du sternum, au moins 5 cm en dessous à une fréquence de 100 pressions par minute environ, en relâchant complètement après chaque compression. Puis recommencez sans interruption jusqu’à ce que la victime revienne à elle ou que les secours ou le défibrillateur arrivent. S’il y a plusieurs sauveteurs, relayez-vous

Le défibrillateur automatique externe est adapté au grand public, il indique la marche à suivre. Une vidéo de démonstration est disponible sur http://www.linternaute.com/sante/maux-quotidien/reportage/defibrillateur/defibrillateur-demonstration.shtml

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