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La diversité au menu

Écrit par Gabriel Aubry Gayón, La Grande Époque - Montréal
04.06.2009
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Les musiques «métissées» et «urbaines» seront mises au premier plan lors de la 23e édition du Festival International Nuits d'Afrique. Le rendez-vous annuel change ainsi de cap vers les nouvelles tendances de la musique du monde, d'origine et d'inspiration africaine. La programmation des Nuits d'Afrique a été annoncée le mardi 26 mai, dans une ambiance festive au Kola Note.

Le festival se tiendra du 14 au 26 juillet dans plusieurs salles à Montréal. Le parc Émile-Gamelin, situé à côté du métro Berri, se transformera en «village africain», alors que la musique, la nourriture exotique et le maquillage vous donneront l'impression d'être quelque part entre le Maroc et Madagascar.

Les têtes d'affiche de l'évènement incluent Sergent Garcia (France/Espagne), pionniers du «salsamuffin», un mélange de sonorités latines, urbaines et reggae; l'Orchestre National de Barbès (France/Algérie/Maroc), un mélange de raï, jazz et funk ainsi que les inventeurs du zouk, Kassav (Guadeloupe/Martinique), qui célèbrent leurs 30 ans de carrière.

Plusieurs artistes et formations de la scène locale montréalaise feront également partie de la fête, dont le griot sénégalais Zal Idrissa Sissokho et son groupe Buntalo (Sénégal/Québec), Neev (Maroc/Québec) et Intakto (Chili/Québec).

Le festival inclut plusieurs séries avec des groupes provenant des quatre coins du monde, certains ne connaissant pas encore le public montréalais.

Une porte-parole à l'image du festival

«Ce que j'adore du Festival Nuits d'Afrique, c'est que ce n'est pas juste de la musique internationale ou locale, c'est vraiment un mélange des deux. On y retrouve des vedettes internationales comme Sergent Garcia, mais aussi Olivier Laroche qui est de Rimouski», lance Rebecca Makonnen, porte-parole de cette 23e édition du festival.

Animatrice de télévision et de radio, Makonnen a été remarquée à MusiquePlus, à l'émission FLASH de TQS et maintenant à la radio de Radio-Canada, où elle anime son émission Studio 12.

De père éthiopien et de mère québécoise, elle a quitté son Éthiopie natale à l'âge de deux ans et les circonstances ne lui ont pas permis de découvrir sa culture.

«Quand j'étais plus jeune ça m'intéressait moins, dit-elle. Plus je vieillis, plus je renoue avec le continent africain au complet. Et les Nuits d'Afrique, c'est une excellente occasion de le faire.», conclut-elle.

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