Une victime du «planning familial» quitte la Ligue de la Jeunesse du PCC

Écrit par La Grande Époque
08.06.2009

«Mon nom est Pang Junmin. Je suis née le 12 octobre 1971. Je travaillais pour une société d’État dans la province de Henan. J’ai été victime du «planning familial» du Parti Communiste chinois (PCC) et j’annonce par la présente publiquement mon retrait de la Ligue de la Jeunesse du PCC.»

Je me suis mariée le 11 juillet 1994. Mon premier fils, Yang Kuo, est né le 16 mars 1996. Il est devenu infirme à la naissance suite à une négligence de l’hôpital. Mon mari et moi avons lutté pour continuer à l’alimenter et à prendre soin de lui. Quand mon fils est mort, je souffrais aussi d’une maladie grave.

Selon la politique du planning familial du PCC, j’avais le droit d’avoir un second bébé, mais les autorités locales du « planning familial » ont rejeté ma demande. Le personnel du bureau local m’a obligé à mettre un anneau d’acier intra-utérin. Mon fils, à cette époque, devenait de plus en plus faible et je commençais à redouter qu’il puisse mourir prématurément si jeune. Je ne voulais pas partir sans descendant. En avril 2003, j’ai secrètement retiré l’anneau et peu de temps après je suis tombée enceinte. Je me suis cachée dans un village pendant huit mois environ. En décembre 2003, mon second enfant est né. Alors que j’étais encore à l’hôpital, les fonctionnaires du planning familial local m’ont retrouvée et ont demandé à l’hôpital de me ligaturer les trompes contre ma volonté. J’étais en colère. Ma belle-mère est tombée gravement malade suite à cela.

Les fonctionnaires de la ville ont aussi obligé mon entreprise à me licencier et à diviser le salaire de mon mari par deux. J’ai dû faire plusieurs petits boulots.

Ne pouvant recevoir de soins médicaux adéquats, mon premier fils est mort le 17 août 2006. Il n’avait que 10 ans. Le pauvre enfant n’a jamais pu m’appeler maman avant de décéder. Sa mort a été un grand choc pour moi.

J’ai réalisé à quel point le Parti  est pervers. La politique du planning familial en Chine a causé de nombreuses tragédies similaires à la mienne. Dans un tel pays, les gens perdent leur dignité, leur liberté et leur droit de donner la vie. En Chine, nous avons un vieux dicton : «N’entrez pas dans un État qui est dans le trouble. Un État désordonné ne doit pas être habité». En septembre 2008, je me suis enfuie de Chine avec l’aide de quelques personnes.

«La Chine et les Etats-Unis se différencient par l’autorité unique du Parti Communiste. Le pouvoir du PCC ne provient pas du peuple et n’est pas sujet à la surveillance par le peuple. Il se déchaîne à travers le pays, tuant les gens sans retenue. Mon histoire n’est pas une tragédie isolée en Chine. C’est seulement en renversant l’autorité du PCC que ces tragédies cesseront. J’ai fait de nombreuses recherches et trouvé que ces tragédies résultant du planning familial ont été banalisées sous l’autorité du PCC. S’il continue d’exister, des histoires semblables continueront d’avoir lieu. En réponse à l’appel des pratiquants du Falun Gong, j’ai décidé de quitter la Ligue de la Jeunesse du PCC en public et mis ma déclaration sur le web. Le PCC ne vivra pas très longtemps. Quittez-le rapidement et aidez-nous à provoquer sa chute.»