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Aujourd’hui en Chine (08.06.2009)

Écrit par Nouvelles des correspondants de la radio Son de l’Espoir
08.06.2009
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  • (AFP)(Staff: GOH CHAI HIN / 2003 AFP)

Les enfants manquants de Pékin

De plus en plus de jeunes adolescents de 12-13 ans disparaissent à Pékin, créant une panique chez les parents qui craignent que leurs fils et filles soient enlevés pour devenir esclaves dans des usines de province ou utilisés pour les prélèvements d’organes. M. Yang, dont le fils a disparu, explique par exemple que cinq nouvelles disparitions ont été rapportées dans son quartier en à peine 10 jours. Li Daliu, le fils d’un paysan venu à Pékin, a ainsi disparu après à peine deux semaines en ville, explique son père. Plusieurs de ses camarades de jeu sont aussi manquants à l’appel, explique-t-il. D’après des médias locaux, au cours du mois d’avril plusieurs cas de prélèvements d’organes sur des enfants du village de Xushui, dans la province de Henan, ont été rapportés, ce que la police locale nie.

« Passages à tabac en dix leçons »

Tel pourrait être le titre d’un manuel rédigé par la ville de Pékin qui provoque la colère des internautes chinois. Le 20 avril, de larges passages d’un manuel de formation pour les employés de la ville de Pékin ont été publiés sur la plateforme Tianya. Le manuel enseigne entre autres techniques la façon de passer des suspects à tabac sans laisser de traces : «Ne laissez pas de sang sur le visage ou sur le corps du contrevenant. Assurez-vous que personne n’est autour. Les coups doivent être portés dans des mouvements continus qui sont courts, agiles, et ne laissent aucune chance à la victime de se défendre. Cela doit être propre et bien exécuté sans jamais hésiter à employer toute votre force.» D’après le Beijing Times, le titre officiel de l’ouvrage est Manuel pratique de gestion policière en ville, écrit et édité par la Division de développement et de formation de la ville. Les autorités pékinoises nient avoir fait distribuer ce livre qu’elles assurent n’avoir été qu’une «référence interne».

L’homme le plus riche de Chine tente de se suicider

D’après des sources à Pékin, Huang Guangyu, l’ancien président de Guomei Electronics et l’homme le plus riche en Chine, a tenté de mettre fin à ses jours dans le centre de détention où il est actuellement détenu. Depuis son arrestation le 19 novembre dernier, le cas de Huang était un sujet d’enquête approfondie par la police de Pékin. Les confessions que la police a obtenues de Huang Guangyu ont permis la mise en cause de l’ancien numéro 2 de la police de la province du Guangdong, Zheng Shaodong. De nombreux autres hauts-fonctionnaires ont depuis été arrêtés et mis en accusation dans ce qui est analysé comme une purge politique en prévision du 18e congrès du parti communiste chinois. Les personnalités mises en cause comptent Chen Shaoji, ancien président de la CCPPC (Conférence Consultative Politique du Peuple Chinois) – instance placée sous la direction du Parti communiste chinois, Wang Yuhua, ancien secrétaire de la commission disciplinaire du Guangdong du parti communiste chinois, et Zheng Shaodong, Secrétaire d’État de la sécurité publique du gouvernement central. Les plus importants cadres communistes de la province de Guangdong sont directement ou indirectement visés. Au-delà d’eux, la cible serait Zhou Yongkang, secrétaire national du parti communiste sur les affaires politiques et juridiques, un présidentiable protégé par l’ancien président et dictateur chinois Jiang Zemin. Huang Guangyu, qui serait menacé de représailles, a quant à lui été placé sous haute surveillance depuis sa tentative de suicide.

Un comté de la province de Sichuan infesté de mille-pattes

Le 29 avril dans le village de Huanglin, province de Sichuan, les habitants ont tenté de convaincre les experts mandatés par le gouvernement chinois de prendre des mesures fortes pour lutter contre les mille-pattes qui infestent la région. Venus des forêts montagneuses voisines, ils se concentrent dans les endroits frais et polluent les sources d’eau. La dernière situation comparable, il y a trois ans, avait été solutionnée par l’épandage d’insecticides puissants. Les villageois s’interrogent sur la faisabilité de l’approche cette fois, la surface contaminée par les arthropodes étant aujourd’hui trois fois supérieure. Les puits locaux étant pollués, les habitants de Huanglin doivent s’approvisionner en eau dans une source distante. Les mille-pattes, qui se reproduisent à grande vitesse, sécrètent des substances acides et corrosives qui peuvent causer gonflements et urticaire.

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.