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L’éco-pôle des Charmilles

Écrit par Reporters d’Espoirs
21.07.2009
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  • logo(攝影: / 大紀元)

Les entreprises « classiques » et celles de l’économie sociale et solidaire dans le même panier

Mettez dans un shaker l’espace appelé La Ruche à Paris, l’incubateur Alter Incub de Languedoc-Roussillon, une coopérative d’activité et d’emploi (CAE) et une structure qui finance la création d’entreprises. Mélangez. Le résultat, c’est l’éco-pôle des Charmilles. Un espace que la Chambre de l’économie sociale et solidaire de Genève (organisation indépendante réunissant les différents acteurs du secteur) est en train de créer en partenariat avec la commune.

L’idée : lancer un incubateur destiné à accompagner la création d’entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS)... mais aussi des entreprises dites traditionnelles. Les deux types de structures, réunies dans un même espace : une première ! De quoi créer des liens solides entre deux mondes qui, trop souvent, ne se connaissent pas. Et toutes les entreprises accompagnées bénéficieront des mêmes aides, notamment celles, financières, de Fondetec, la fondation communale pour le développement des emplois et du tissu économique en ville de Genève.

« L’appui de la ville, et bientôt du Canton, est donc essentielle dans ce projet », précise Thierry Pellet, secrétaire général de la Chambre de l’économie sociale et solidaire de Genève. « Elle va par exemple restaurer entièrement et aux normes du développement durable une friche industrielle et la mettre à disposition de l’éco-pôle. » Sur ces 4.200 m², un tiers sera dédié à l’incubateur, un autre tiers à l’hébergement d’entreprises ESS ou non en phase de lancement ; et le dernier, à des services mutualisés (cafétéria, crèche, etc.) De quoi, en outre, dégager des revenus qui permettront à la structure de s’autofinancer en grande partie.

« L’aspect mixité du projet en fait tout l’intérêt : on le retrouve autant dans le fait d’accueillir des entreprises classiques ou de l’ESS que dans le partenariat public-privé qui porte le projet, ou encore dans l’appui dont il bénéficie tant au niveau communal que cantonal et peut-être même fédéral. » Un projet d’une grande cohérence qui devrait être sur pied d’ici 2012. L’incubateur, lui, sera même prêt avant et devrait commencer son activité dès l’année prochaine.

Pour en savoir plus :

Thierry Pellet, +41 22 807 27 97

 

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