Deux employés de La Grande Époque de New York ont pris une pause de Manhattan pour savourer la Ville Lumière. Voici la troisième partie de leur voyage.

Aujourd’hui, nous avons commencé notre journée en tentant pour une deuxième fois de manger au Fuxia (cuisine italienne faite avec des produits frais) et d’apprécier un savoureux repas de lasagnes à la viande et de rigatoni à l’aubergine, mozzarella et tomates. Le café au lait est divin ici ­– possiblement le meilleur café au lait que j’ai bu de ma vie.

Sur le chemin menant à Fuxia, nous sommes passés par le quartier des boutiques de fleurs et d’animaux domestiques de Paris, qui est très semblable au quartier des fleurs de Manhattan. Qui aurait pensé qu’on pourrait acheter un plant de lavande et un chiot Jack Russell le long de la Seine?

Après le déjeuner, nous avons marché sur la rue de Rivoli, passé le Louvre, sur la rue Saint-Honoré, passé la place Vendôme, où quelques-uns des grands noms de la mode vendent leurs articles. Nous sommes entrés dans la boutique Chanel sur la rue Cambon, où les premiers appartements de Chanel étaient situés. Il semble qu’acheter un sac à main Chanel à Paris est bien moins cher que d’en acheter un aux États-Unis (avis à tous les amateurs de magasinage!).

Sur le chemin du retour vers notre hôtel, nous avons marché devant le Louvre, puis nous sommes allés flâner à travers le quartier artistique de Saint-Germain-des-Prés, qui regorge de galeries d’art et de magasins de meubles anciens. C’est ce quartier-là que les beaux jeunes Parisiens dans le vent fréquentent, sirotant leur vin avec désinvolture et fumant leurs cigarettes sans se préoccuper du monde. Oh! Comme j’aurais aimé grandir à Paris! C’est la vie!

Nous avons également visité un Monoprix, qui s’apparente à Wal-Mart, un magasin de grande surface, avec des produits frais, un impressionnant assortiment de cosmétiques, des vêtements et une sélection de malbouffe qui goûte bon malgré tout.

Tout ce magasinage nous a affamés, alors nous avons marché vers l’autre côté du pont Neuf et sommes entrés Au Chien qui fume, une pittoresque et confortable brasserie parisienne classique. Nous nous sommes régalés d’une soupe à l’oignon, de raviolis de langoustes, de saumon cuit au four et de magret de canard avec une sauce aux pêches caramélisées. Toutes les peintures qui décorent le restaurant sont celles de chiens, humanisés, qui ajoutent à l’ambiance joyeuse de notre dîner.

Sur notre chemin du retour après le dîner, nous avons été interpellés par deux touristes qui nous ont demandé en français la direction pour la gare Saint-Michel. J’ai été flattée que quelqu’un puisse nous prendre pour des Parisiens! Je suis vraiment tentée de m’installer ici pour de bon.