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Un quartier populaire où foisonnent des communautés culturelles

Écrit par Stéphanie Mahe, La Grande Époque - Montréal
17.08.2009
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Rosemont Petite-Patrie

  • la Plaza Saint-Hubert(攝影: / 大紀元)

C’est en 1980, tout droit sorti d’un roman de Claude Jasmin, que le terme Petite-Patrie surgit au-delà des mots de ce roman très popularisé, racontant son enfance. C’est au carrefour des quartiers Villeray, Rosemont et Petite-Italie que la Petite-Patrie prospère en diversité de communautés culturelles. Les jeunes familles et les personnes âgées y inspirent également une ambiance de bon voisinage.

Dans les années 1970, c’est le début d’une véritable revitalisation urbaine. Des subventions sont accordées pour la restauration de logements et la transformation d’ateliers municipaux en logements sociaux. Les immigrants de différents pays se sont installés dans ce quartier. Cette population contribuera à la diversité sociale du secteur, celui-ci étant de moins en moins familial. Si, aujourd’hui, vous flânez sur la rue Saint-Hubert ou respirez les senteurs des fruits, des fleurs et des légumes du terroir et d’autres produits frais au marché Jean-Talon, vous découvrirez toutes ces communautés culturelles.

L’expression de vie de ce secteur est centrée sur la Plaza Saint-Hubert où sont regroupés de nombreux commerces depuis plusieurs années. D’ailleurs, c’est un quartier desservi par un métro et un grand nombre de lignes d’autobus, car la densité de la population est devenue l’une des plus élevées à Montréal.

C’est à partir de la rue Bellechasse que débute le défilé des robes de mariée, des tenues de soirée, des belles chaussures et des bijoux, mais aussi de petites épiceries spécialisées, de bouquineries, du bricolage, des tissus…tout est vraiment là à votre disposition, à vous faire tourner la tête. Les prix sont aussi très attrayants.

À découvrir sur votre chemin :

La Caserne de pompiers No 47, située au coin de Saint-Zotique et de Lorimier, abrite la Maison de la culture.. À l’intérieur, vous pourrez admirer une murale en verre de l’artiste Michel Lapointe, intitulée Le théâtre de papier, qui orne le troisième étage. L’oeuvre évoque le savoir qui évolue et qui est transmis par les livres.

L’école Saint-Arsène, réalisée par l’architecte Ernest Cormier, exprime des décors géométriques et des lignes de compositions épurées. Le célèbre architecte crée aussi des jeux de volumes tout en unifiant les qualités autant fonctionnelles qu’esthétiques dans la réalisation de la façade.  

Le cinéma Beaubien, presque une institution dans ce quartier, est reconnu pour promouvoir le cinéma de qualité et les films de répertoire. Les rénovations faites en 2008 avec l’ajout de deux nouvelles salles ainsi que sa façade au look «rétro» attirent encore plus les cinéphiles.

Si vous désirez connaître ce quartier, le métro Beaubien est au cœur même de toute cette belle ambiance culturelle.    

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