Écrit par Dramane D. Kaboree, Collaboration spéciale

 Sur fond d’hommage à Pierre Lebeau, Montréal vivra, du 27 août au 7 septembre 2009, au rythme effréné de la 33e édition du Festival des Films du Monde (FFM). Plus de 450 films dont 240 longs métrages, 9 moyens métrages et quelques 208 courts métrages seront présentés. Avec, en prime, 130 premières mondiales et internationales qui font, d’ores et déjà, des festivaliers du FFM, de véritables privilégiés.

En annonçant d’entrée, à la conférence de presse du mardi dernier, un «dépaysement garanti», la directrice générale du FFM, Danièle Cauchard, est loin de se tromper. Car ce sont bien 78 pays qui donneront, à travers une programmation d’œuvres éclectiques, l’occasion au public montréalais de découvrir diverses origines et sources d’inspiration ainsi que différents styles de vie. Au-delà du traitement qui diffère, la plupart des films en compétition mondiale se sont acharnés à mettre «l’être humain au premier plan», ont expliqué les organisateurs. Ainsi, entre Cessez le feu de l’Allemand Lancelot Von Naso, de Liberté de l’Espagnol Francisco Avizanda, d’On verra demain du Français Tony Gatlif, de Love and Rage du Danois Morton Giese jusqu’à Un cargo pour l’Afrique du Canadien Roger Cantin, les pronostics restent ouverts pour savoir qui obtiendront les prestigieux prix du FFM. Retenons aussi la présence en compétition mondiale des premières œuvres du film L’Enfance d’Icare d’Alex Iordachescu, dernier film tourné par l’acteur Guillaume Depardieu, dont l’histoire du personnage s’avère prémonitoire.

En somme, il y aura de bons films et de grands films avec toutefois un bémol à cette 33e édition : il manquera de panache au niveau des invités. Peu ou pas de grands noms du cinéma mondial se déplaceront à Montréal… en espérant que ça ne porte pas ombrage à l’évènement.