Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Notre patrimoine architectural au premier plan

Écrit par Gabriel Aubry Gayón, La Grande Époque
23.09.2009
| A-/A+
  • Somptueux salon(攝影: Francois Bonneau (BONO) / 大紀元)

Pour la 19e année consécutive, la Ville de Montréal et Héritage Montréal organisent l'Opération patrimoine architectural de Montréal (OPAM), une série d'activités visant à sensibiliser le public à la protection du patrimoine architectural et soulignant les efforts de rénovation de plusieurs propriétaires de bâtiments ayant un caractère unique.

Le public pourra découvrir de nouvelles facettes de la bourgeoisie montréalaise du 19e siècle à travers les visites guidées des demeures de deux grands Canadiens : sir George-Étienne Cartier et Louis-Joseph Papineau.

Ces deux maisons sont parmi les dernières dans le secteur ayant appartenu à la haute bourgeoisie francophone montréalaise du 19e siècle. L'intérêt pour ces bâtisses ayant commencé dans les années 1960, la plupart des maisons semblables ont été détruites avant que l'on n'y porte attention.

Les visiteurs connaîtront la maison de sir George-Étienne Cartier sous un nouveau jour. Avec l'activité «Une maison victorienne à lampe de poche», les visiteurs munis d'une lampe de poche exploreront les détails de la demeure du politicien canadien.

«L'idée derrière la visite est de souligner le travail très fin dans la menuiserie et dans le plâtre. C'est tout le travail des moulures qui souligne les volumes de la maison. C'est là un prétexte pour les faire apparaître à la lampe de poche», explique David Ledoyen, porte-parole de Parcs Canada et en charge des deux maisons.

La cour de la maison qui appartenait à Louis-Joseph Papineau s'ouvre pour la première fois au public. Les visiteurs constateront de nombreuses rénovations faites au cours des derniers 30 ans.

  • Somptueux salon(攝影: Francois Bonneau (BONO) / 大紀元)

«La maison Papineau a été habitée jusqu'à l'insurrection des patriotes en 1837. Cette maison a été défigurée et pourtant elle fait partie d'une des plus grandes familles de l'histoire du Québec et du Canada. C'est un particulier, Eric McLean, critique de musique et passionné d'architecture, qui va acheter la maison et la rénover. Il contribue au démarrage du mouvement de renaissance dans le Vieux-Montréal», développe M. Ledoyen.

Faute de fonds, McLean a conclu une entente particulière avec Environnement Canada, il leur a vendu la maison Papineau et leur a délégué les responsabilités par rapport aux rénovations, à condition qu'il puisse y rester jusqu'à la fin de ses jours.

Lorsque M. McLean est décédé, la maison a été louée par plusieurs locataires, une décision aussi logique que lucrative, considérant que les maisons habitées se conservent généralement mieux que les maisons abandonnées.

Une panoplie d'activités

«De façon générale, dès qu'on fait des choses qui s'adressent spécifiquement aux amateurs de patrimoine et de belles maisons, on a toujours une belle réponse. Les gens sont curieux parce qu'ils possèdent ou admirent des vielles maisons et voudraient s'en inspirer pour rénover ou redécorer chez eux», ajoute-t-il.

Les activités incluent : une journée porte ouverte où le public pourra visiter une cinquantaine de propriétés patrimoniales du Grand Montréal, le dimanche 27 septembre, des concours de patrimoine, des conférences, des circuits à pied et en autobus, un concours photographique et des visites guidées.

Des conseils utiles

Depuis les années 1960, les particuliers s'intéressent davantage à la restauration d'anciennes propriétés. Le Vieux-Montréal a dernièrement connu des transformations grâce à des propriétaires qui ont pris en main certaines bâtisses en piètre état et y ont investi d'importantes sommes afin de préserver leur caractère historique.

«Il ne faut pas trop être pressé et si on veut prendre une décision réfléchie. Il ne faut pas hésiter à aller chercher des conseils de professionnels. Il y a des architectes et des restaurateurs qui sont spécialisés dans les bâtiments anciens. Il faut aussi prendre du temps pour faire des recherches afin de comprendre ce à quoi pourrait ressembler la maison. Ça peut aussi aider de se renseigner sur les réglementations. Si on pense à un quartier comme le Vieux-Montréal, il y a une loi qui le désigne comme quartier historique, donc on ne peut pas faire tout ce qu'on veut avec les bâtiments. Il faut respecter le cachet général du quartier», recommande le coordonnateur des deux sites historiques.

Chaque année lors de l'OPAM, la Ville de Montréal publie le Guide du patrimoine et de la rénovation de qualité afin de mieux orienter les propriétaires de bâtiments anciens. Le guide et le programme d'activités sont disponibles sur : www.operationpatrimoine.com.

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.