Un homme de 81 ans en fin de vie est hospitalisé à Lamastre en Ardèche. Malgré le fait que la France est en période de déconfinement, les visites de sa famille sont très limitées, des conditions que le fils et la femme de l’octogénaire qualifient d’ « inhumaines ».
Une seule personne par jour, une heure maximum à la fois. Voilà les conditions de visite pour une personne en fin de vie à l’hôpital de Lamastre. Sous certaines conditions, les visiteurs pourront être deux à la fois à partir de ce vendredi dans ce même hôpital, indique France Bleu.
« C’est le déconfinement. Les bars, les plages rouvrent. Mais nous non, c’est toujours une heure par jour. Alors que les hôpitaux sont justement les lieux où on peut le mieux protéger les gens, les équiper pour éviter la propagation du virus », s’insurge le fils de l’octogénaire malade d’un cancer.
Dans la pratique, chaque membre de la famille s’appelle pour prendre son tour et effectuer un planning. « Ma mère, cette semaine, n’a pu voir son mari qu’une heure. Moi j’ai pris rendez-vous – je trouve ça inhumain de prendre rendez-vous pour voir son papa – et je le vois dimanche… en espérant qu’il soit encore là », témoigne avec tristesse le Drômois.
Pourtant, ce fils éprouvé se souvient qu’un jour, un infirmier de l’hôpital lui a dit : « On voit quand il a une visite, le visage de votre père est différent. »
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Le visiteur suit tout le protocole de l’hôpital de Lamastre et doit être équipé d’une charlotte, une surblouse, un masque et une visière.
Si un patient se trouve aux soins palliatifs mais que le diagnostic de « fin de vie » n’est pas posé par un médecin, les visites sont encore plus limitées avec un visiteur autorisé seulement une heure par semaine.
Pour la direction de l’hôpital, c’est grâce à ces mesures drastiques que l’établissement n’a pas eu de cas de coronavirus.
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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