Ardennes : une fête avec champagne pour le pot de départ d’une sous-préfète fait scandale, 60 personnes étaient présentes

Par Léonard Plantain
29 janvier 2021 17:50 Mis à jour: 29 janvier 2021 17:50

Alors que les restaurants, bars et soirées font toujours l’objet de fermetures ou de restrictions, ce jeudi 21 janvier, un pot de départ de la sous-préfète de Rethel (Ardennes) a été organisé par la mairie, réunissant 60 personnes dont le préfet.

Ce jeudi 21 janvier, dans l’après-midi, un pot de départ en l’honneur de la sous-préfète Mireille Higinnen-Bier a été organisée par la mairie de Rethel. Problème : la « petite » fête a rassemblé 60 personnes, dont le préfet des Ardennes, le procureur de la République et plusieurs représentants de l’État, alors que la loi d’état d’urgence interdit tout rassemblement dans des salles communales.

Selon le quotidien local L’Ardennais, qui a rapporté l’information, cette situation est tristement révélateur d’un « Faites ce que je dis, pas ce que je fais », concernant les mesures sanitaires imposées aux Français par le gouvernement.

Face à la polémique, Joseph Afribo, le maire de Rethel qui a organisé cet événement où l’élite locale était conviée, s’est défendu en déclarant que « ce n’était pas une boum ». Ce dernier assume par ailleurs pleinement sa décision et s’insurge contre ceux qui n’ont « rien d’autre à commenter en ce moment ».

« Les gestes barrières ont été scrupuleusement respectés », a-t-il précisé. Néanmoins, les invités ont forcément dû faire tomber leurs masques à un moment, puisque le pot de départ proposait du champagne et des petits fours, rapporte Lorraine Actu.

Mais selon Joseph Afribo, « les tables prévues pour douze n’ont compté que cinq personnes » et tous les convives auraient « respecté la distanciation sociale » et n’auraient « pas quitté leur place », a-t-il affirmé.

« Nous jugions normal de dire au revoir à la sous-préfète, cela fait partie des usages », a quant à lui indiqué le préfet des Ardennes, assurant avoir inscrit cet événement à son agenda public. C’est pourtant ce même préfet qui doit sanctionner les cas d’organisation de cocktails privés, professionnels, mariages ou tout autre soirée en cette période de fortes restrictions sanitaires, dénonce le quotidien local.

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