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Ardennes – Le témoignage poignant d’un octogénaire guéri du coronavirus : « J’ai l’impression d’être un rescapé »

mars 31, 2020 12:28, Last Updated: mars 31, 2020 12:28
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Hospitalisé pendant dix jours, un Ardennais de 88 ans n’en revient toujours pas d’être parvenu à triompher de la maladie malgré son âge avancé.  

Après dix jours d’hospitalisation à Charleville-Mézières, Daniel vient de rentrer chez lui. Âgé de 88 ans, cet habitant de Bogny-sur-Meuse, une commune d’un peu plus de 5000 habitants située à une quinzaine de kilomètres au nord de la cité ducale, a été le premier à contracter le virus du PCC dans le département des Ardennes.

Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le «  virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

COUVERTURE SPÉCIALE VIRUS DU PCC :

« J’ai l’impression d’être un rescapé. Quand on m’a admis le 6 mars, j’étais très affaibli, j’avais des vomissements, une perte de goût et d’appétit et le moindre mouvement me fatiguait », a expliqué l’octogénaire dans les colonnes du Parisien.

« Je pense que j’ai attrapé le coronavirus, fin février, quand on est allés rendre visite, en famille, à mon frère qui réside dans un Ehpad de Crépy-en-Valois (Oise). À ce moment-là, il n’y avait pas de consignes sur les distances, on s’est tous embrassés, comme on a l’habitude de le faire. Quand mon test s’est révélé positif, tout s’est enchaîné très vite. J’ai été pris en charge par une équipe médicale formidable à qui je voue une reconnaissance exceptionnelle. Ils m’ont aussi apporté du réconfort dans les moments difficiles », poursuit Daniel.

L’octogénaire a également reçu sur le soutien des habitants de Bogny-sur-Meuse au cours de l’épreuve qu’il a traversée.

« Ce qui me tracassait, c’est qu’une grande inquiétude s’installe à Bogny face à ma contamination par le virus. Mais au lieu de ça, j’ai eu le soutien de beaucoup de gens et ça remonte bien le moral », confie l’ancien graveur.

De retour à son domicile, Daniel peut d’ailleurs toujours compter sur l’assistance des Bognysiens ainsi que sur celle de la mairie, qui a mis en place un dispositif de livraison de colis pour les personnes vulnérables.

Bouleversé par l’ampleur de l’épidémie, il est encore abasourdi d’avoir pu guérir de la maladie.

« Je suis branché 70 % du temps sur les chaînes infos pour connaître la progression du virus. Ça m’atterre, toutes ces personnes qui décèdent chaque jour. C’est la terre entière qui est infectée. Et moi, j’ai échappé à ça, à mon âge, alors qu’il y a des milliers de morts », souligne le retraité.

Une situation qui, par certains aspects, lui rappelle peu ou prou celle qu’il a connue dans son enfance pendant la Seconde Guerre mondiale.

« Bien sûr, on ne peut pas comparer ces deux périodes de l’histoire. Pendant la guerre, j’ai connu la restriction : on faisait la queue pour se ravitailler et parfois quand on arrivait enfin devant le comptoir et il n’y avait plus rien », conclut Daniel.

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