Le président ultralibéral argentin Javier Milei a prétendu, dans une interview, être « l’un des deux hommes politiques les plus importants » au monde, avec l’ex-président américain Donald Trump, qualifiant au passage ses rivaux politiques de « lilliputiens » et « rats invisibles ».
« Cela leur fait mal qu’aujourd’hui je sois l’un des deux hommes politiques les plus importants de la planète Terre. L’un c’est Trump, et l’autre c’est moi », a déclaré Milei lors d’une interview avec la chaîne conservatrice LN+ dimanche soir. « Je suis considéré comme le plus grand défenseur des idées de liberté dans le monde », a poursuivi le chef de l’État depuis décembre, évoquant ses rencontres avec « les entrepreneurs les plus grands du monde », stars de la Silicon Valley tels Mark Zuckerberg, Elon Musk ou Jeff Bezos.
Milei, en délicatesse avec le Parlement argentin, où son parti libertarien est minoritaire et où il a essuyé des revers législatifs récents, a raillé au passage « l’agenda lilliputien de politiciens argentins insignifiants, des rats invisibles, qui ne pourront jamais aspirer à cela. « Quelle vision un rat peut-il avoir d’un géant ? Rien », a-t-il insisté.
Milei, 53 ans, économiste ultralibéral, libertarien et « anarcho-capitaliste » selon ses termes, a renversé la politique argentine depuis son émergence il y a trois ans après avoir été pendant des années un polémiste prisé des talk-shows TV. D’abord député à Buenos Aires, il est parvenu, avec un narratif « dégagiste » d’outsider « anticaste », à mettre fin à 20 ans de gouvernements péroniste (centre gauche) ou de droite classique. Il se présente volontiers comme l’un des parangons mondiaux du libéralisme.
La semaine dernière, il a révélé le prochain lancement sur YouTube d’une docu-série en une demi-douzaine d’épisodes, de 30 minutes chacun, retraçant son ascension en politique, qualifiée, dans une bande-annonce déjà disponible, de « phénomène qui captiva le monde », « campagne la plus épique de l’histoire ».
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