Brigitte Bardot a été jugée en son absence par le tribunal judiciaire d’Arras pour injure publique envers les chasseurs après les avoir traités de « sous-hommes ».
Le procureur a requis une amende de 6000 euros à l’encontre de l’ex-star, notant sa « persistance dans l’action délinquante », avec déjà cinq condamnations pour des propos diffamatoires et discriminatoires.
L’ancienne actrice âgée de 86 ans avait demandé le renvoi de l’affaire pour assister à l’audience, mais n’a finalement pas fait le déplacement.
Dans un éditorial d’octobre 2019 intitulé « À feu et à sang », toujours en ligne sur le site internet de sa Fondation, Brigitte Bardot traite les chasseurs de « sous-hommes d’une abjecte lâcheté aux trognes d’ivrognes » et de « terroristes du monde animal », citant le président de leur Fédération, Willy Schraen comme « exemple flagrant ».
La @FBB_Officiel lancera demain, une opération nationale inédite, via une campagne d’affichage de 1500 panneaux sur l’ensemble du territoire.
Cette campagne a pour but de dénoncer l’imposture de la #chasse et les dangers que représentent les porteurs de fusil. pic.twitter.com/xBqkAuDO9m
— Fondation Brigitte Bardot (@FBB_Officiel) March 29, 2021
Une « préoccupation majeure des Français »
Dans une lettre au tribunal, elle a reconnu ces propos, tenus « peut-être de manière crue », mais répondant selon elle « à une préoccupation majeure des Français ».
La notion de « sous-hommes » a été « inventée par le Ku Klux Klan », a plaidé l’avocat de Willy Schraen, mettant en avant « la proximité entre la culture animaliste et l’extrême, extrême, extrême droite ». De son côté, M. Schraen a estimé le risque que « des gens prennent ces propos au pied de la lettre », assurant n’avoir jamais tenu de propos irrespectueux à son encontre.
Brigitte Bardot n’a que sa parole, elle n’a pas d’armes » pour porter la cause des animaux, a expliqué l’avocat de la défense, Me François-Xavier Kelidjian à la presse à l’issue de l’audience.
La décision a été mise en délibéré au 29 juin.
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