Frédéric Leturque, maire d’Arras (Pas-de-Calais), souhaite pénaliser davantage les personnes qui jettent leurs masques de protection dans la rue en faisant passer l’amende de 68 euros à 300 euros.
« Un masque peut mettre 450 ans avant d’être complètement décomposé », rappelle M. Leturque, qui s’inquiète à la fois de l’impact écologique et de l’impact sanitaire de telles incivilités, rapporte La Voix du Nord.
Dans une publication sur Twitter, la Ville d’Arras indique que « les masques, c’est comme les mégots, les crottes de chiens, les chewing-gums, les mouchoirs en papier, les emballages, les cartons, les encombrants, les canettes de soda, les sacs plastiques, les bouteilles d’eau vides… Ça n’a rien à faire sur le trottoir ! »
? Puisqu’il faut encore le rappeler…
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— Ville d’Arras (@VilleArras) May 20, 2020
Une des conseillères du maire d’Arras récemment élue est Éléonore Laloux, première personne porteuse de trisomie à siéger sur le conseil municipal d’une grande ville française. En campagne électorale, elle avait décidé, entre autres, de s’attaquer à la propreté dans les rues. Elle a donc probablement participé à la réflexion sur les masques qui traînent dans les rues.
Le maire d’Arras n’est pas le seul à vouloir faire grimper l’amende à 300 euros en cas d’abandon d’un masque sur la voie publique. Le député des Alpes-Maritimes Éric Pauget a déposé le 18 mai une proposition de loi à l’assemblée nationale allant dans ce sens.
Face aux incivilités qui se multiplient, les éboueurs lyonnais ont de leur côté lancé un appel désespéré : « Ne jetez pas les masques dans la rue, ou les parcs et jardins, mettez-les dans les poubelles s’il vous plaît ! »
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