La présidence française a appelé mardi à la libération du maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, et appelé la Turquie, où se déroule une contestation d’ampleur, à se comporter comme un « grand partenaire démocratique ».
« Nous déplorons l’arrestation du maire d’Istanbul, nous souhaitons sa remise en liberté », a déclaré un conseiller du président Emmanuel Macron lors d’un briefing avec des journalistes.
« La Turquie est un grand partenaire mais nous voulons un grand partenaire démocratique (…) qui agit dans le respect des valeurs qui sont celles de l’Union européenne et qui lient la Turquie à l’Union européenne », a-t-il ajouté.
Acteur majeur en Syrie, en mer Noire ou encore en Méditerranée, le président turc Recep Tayyip Erdogan joue de cette position de force vis-à-vis de ses alliés occidentaux pour durcir son régime tout en échappant à l’opprobre.
Invitée au sommet européen sur la sécurité en Ukraine
« La Turquie est bienvenue » au sommet de Paris jeudi sur les garanties de sécurité à apporter à l’Ukraine pour s’assurer d’une paix durable en cas d’arrêt du conflit avec la Russie, a concédé l’Élysée.
« Elle sera représentée à haut niveau (…) et il sera utile qu’elle soit là », a ajouté le conseiller présidentiel, tout en précisant que le président turc ne serait pas lui-même présent. « Le cas échéant, le président de la République pourra passer côté turc les messages qu’il faut sur les autres sujets » que l’Ukraine, a-t-il renchéri.
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