Les confinements n’ont pas protégé les personnes vulnérables, mais leur ont plutôt porté préjudice et ont déplacé le fardeau de la morbidité et de la mortalité vers les personnes défavorisées.
Nous avons confiné les personnes en bonne santé dans la société, ce qui n’a aucun sens, tout en ne protégeant pas correctement le groupe que les mesures d’isolement devaient protéger : les personnes vulnérables et âgées.
Toute mesure prise en cas d’épidémie ou de pandémie pour atténuer les conséquences graves ne peut se concentrer uniquement sur les dommages causés par l’agent pathogène, mais doit également prendre en compte les dommages causés par les mesures politiques, telles que les confinements et les fermetures des écoles. Pourquoi ? Parce que les mesures de confinement (également connues sous le nom d’interventions non pharmaceutiques) ont des effets dévastateurs et ont pour fonction d’exacerber les inégalités. Les femmes et les enfants sont les plus touchés par les effets des confinements.
Selon le groupe Pandemics Data & Analytics (PANDA), « les preuves montrent déjà de graves dommages au bien-être physique, mental et social des enfants et des jeunes, ainsi qu’à leur niveau d’éducation et à leurs perspectives d’avenir ».
C’est peut-être le Dr John Lee qui l’a le mieux écrit en mars 2020 :
« Le débat moral n’est pas les vies ou l’argent, mais des vie contre des vies. Il faudra des mois, voire des années avant que nous puissions évaluer les implications plus larges de ce que nous sommes en train de faire. Les dommages causés à l’éducation des enfants, les trop nombreux suicides, l’augmentation des problèmes de santé mentale, le détournement de ressources qui étaient précédemment destinées à d’autres problèmes de santé que nous traitions efficacement auparavant.
« Ceux qui ont besoin d’une aide médicale maintenant mais qui ne la demanderont pas, ou à qui on ne la proposera peut-être pas. Et que dire des effets sur la production alimentaire et le commerce mondial, qui auront des conséquences non quantifiables pour les personnes de tous âges, peut-être surtout dans les économies en développement ? »
Par exemple, selon un article paru sur le site de l’American Institute for Economic Research, « à Toronto, les taux d’incidence étaient les mêmes au début de la pandémie, mais après les confinements du 23 mars, les cas détectés ont diminué dans les quartiers aisés alors qu’ils ont explosé dans les zones moins aisées. Un effet similaire a ensuite été observé au niveau de la mortalité. »
Dans le même ordre d’idées, un article de la revue Nature a examiné les modèles de réseau de mobilité du Covid-19 pour expliquer les inégalités et informer sur la réouverture. Les auteurs ont constaté que les taux d’infection plus élevés parmi les groupes raciaux et socio-économiques défavorisés pouvaient être prédits « uniquement en raison des différences de mobilité : nous constatons que les groupes défavorisés n’ont pas été en mesure de réduire leur mobilité aussi fortement, et que les points d’intérêt qu’ils visitent sont plus fréquentés et sont donc associés à un risque plus élevé ».
Dans les pays riches et même dans les pays moins développés, les personnes les plus riches de ces sociétés n’ont pas été aussi affectées par les confinements que les personnes plus pauvres. Leurs préoccupations n’étaient pas aussi pressantes, elles n’avaient pas à s’inquiéter pour leurs enfants lorsque les écoles étaient fermées, ni à s’inquiéter de la nécessité d’avoir des ordinateurs portables, un accès à Internet et des professeurs particuliers. Elles disposaient de bureaux à domicile qu’elles pouvaient réaménager et rendre plus confortables, tandis que les personnes les plus pauvres ont dû sortir pour trouver un emploi « en présentiel », souvent à haut risque.
Parce qu’ils étaient les « travailleurs essentiels » et qu’ils occupaient les emplois de première ligne, à contact élevé et à haut risque, les plus pauvres ont souffert de deux pandémies : l’une due au virus et l’autre à l’impact des restrictions dans la société. Et ce sont leurs enfants qui en ont le plus souffert.
Les personnes qui ont pris la décision de confiner et de fermer les écoles avaient le type d’emplois qui permettaient de travailler à distance, et cela pouvait continuer éternellement au besoin. Elles étaient toujours très éloignées de l’impact écrasant de leurs politiques. Elles n’ont pas « ressenti » les fermetures, et pour certains, c’était comme des vacances prolongées où Amazon et Uber sont devenus des noms incontournables dans leurs foyers. C’était en fait amusant pour beaucoup. Vous pouviez promener votre chien à votre convenance, vous occuper de votre jardin, effectuer les réparations de la maison, faire vos tâches ménagères, etc. Et même partir. Les pauvres n’avaient pas ces possibilités et ont été ravagés par les confinements et ont subi des pertes qui, selon certaines estimations, ne seront jamais recouvrées.
Penser que les confinements ont permis de protéger les personnes vulnérables est en effet une erreur et une terrible méprise.
Les conséquences néfastes des confinements
Qu’avons-nous découvert au sujet des restrictions illogiques et non scientifiques imposées à la société depuis mars 2020 ? Il ne s’agit pas de « nouvelles » données ou preuves comme les Centres de contrôle et de prévention des maladies auraient tendance à le dire, car ces données ont commencé à émerger peu après le début des confinements catastrophiques et des fermetures d’écoles au printemps 2020.
Nous avons appris les méfaits (conséquences) et les échecs des confinements – principalement qu’ils ne fonctionnent pas et sont inefficaces – et des fermetures d’écoles. De plus, nous avons appris les dommages et l’inefficacité de l’utilisation des masques. En outre, nous avons appris l’échec de l’obligation de port du masque.
Nous avons appris que bon nombre des mesures que le groupe de travail américain et d’autres conseillers médicaux ont préconisées et mises en œuvre étaient destructrices et avaient des conséquences dévastatrices sur les économies et les vies.
Mais nous avons su rapidement comment gérer le Covid-19 et que le virus était traitable avec les thérapeutiques existantes, bon marché, sûres et efficaces, lorsqu’elles sont appliquées au début de la maladie. Oui, un traitement ambulatoire précoce à l’aide des thérapies existantes réadaptées aurait joué un rôle majeur pour mettre fin à cette pandémie beaucoup plus tôt. Pourtant, qu’avons-nous fait ? Nous avons fermé nos sociétés et nous nous sommes dirigés massivement vers la vaccination de la nation. Nous avons refusé de considérer le rôle puissant de l’immunité naturelle et de l’immunité retrouvée face au Covid-19, ainsi que de l’immunité de protection croisée. Cela allait à l’encontre de tout ce que nous savions et observions.
Les opposants aux restrictions ont plaidé auprès des gouvernements depuis le printemps 2020 contre ces politiques draconiennes et non scientifiques, et que l’approche doit être nuancée et affinée, et « ciblée » avec une approche basée sur l’âge et sur le risque.
Nous avions appris très tôt que le Covid-19 se prêtait à une stratification du risque, et que l’âge (et l’obésité) était le principal facteur de risque, avec le diabète, les maladies rénales, etc. Nous avons observé une immunité acquise due à l’exposition, une certaine protection croisée contre d’autres coronavirus (rhume), ainsi qu’une résistance innée au départ.
Nous avons constaté que la grande majorité des gens ne couraient aucun risque de maladie grave ou de décès, et que seule une petite partie de la population était à risque. En fait, le groupe spécifique à haut risque, par exemple les personnes âgées ayant des problèmes de santé sous-jacents, était plus ciblé que dans le cas de la grippe, car cette dernière est très répandue et peut même être dévastatrice pour les enfants.
Comme l’ont écrit en décembre dernier deux tireurs d’alerte au sujet du confinement, les docteurs Sunetra Gupta et Martin Kulldorff, « l’une des principales caractéristiques du Covid-19 est que le risque de décès est plus de mille fois différent entre les personnes les plus âgées et les plus jeunes ».
L’argument était de protéger fortement les personnes vulnérables en premier lieu, car elles constituaient le principal groupe cible de l’agent pathogène SRAS-CoV-2, et de permettre au reste de la population saine à faible risque de mener une vie raisonnablement normale, en prenant des précautions de bon sens.
Les premières données nous ont montré que les personnes âgées de plus de 75 à 80 ans avaient plus de 10 000 fois plus de risques de mourir du Covid-19 si elles étaient infectées que les personnes âgées de moins de 10 ans. Ainsi, pourquoi avoir procédé à un confinement général alors que le différentiel de risque est si important ? Nous aurions pu examiner la situation dans le reste de la population « ouverte » à faible risque, et voir si les hospitalisations augmentaient de façon marquée, puis décider de leur imposer des restrictions seulement si c’était le cas.
Alors que nous savions cela, les décideurs, les médias et les experts médicaux de la télévision ont attaqué ceux qui n’étaient pas d’accord avec les politiques gouvernementales et les ont mis au pilori. Eux, les gouvernements et leurs conseillers scientifiques « en savaient mieux que quiconque ». Cela a conduit à des décisions catastrophiques qui se poursuivent aujourd’hui.
C’est un non-sens total et une absurdité de penser que nous ne pouvons pas protéger les personnes âgées et vulnérables comme élément de base de toute réponse. Jusqu’à présent, nous avons échoué de manière catastrophique.
Aujourd’hui, alors que nous avons passé les 15 à 16 derniers mois à protéger les plus riches des ravages des fermetures, nous avons même des échos venant des plus aisés qui s’interrogent sur le bien fondé de la levée des restrictions. Devons-nous le faire maintenant ? Et si nous attendions encore ? Devons-nous agir pour rouvrir les écoles ? Pour cette classe des habitués aux ordinateurs « portables », les fermetures ne sont qu’un petit désagrément, alors pourquoi les lever ? Hé, s’il le faut maintenons les restrictions. Enseignement à distance ou en personne ? Dans tous les cas, mon enfant ne court aucun risque, alors, « Quel est le problème ? Pourquoi faire toutes ces histoires ? N’importe quel arrangement fera l’affaire ».
Dans aucun pays, aucun contexte, il n’y a de preuve que les fermetures d’écoles, les confinements des gens sur place, la distanciation sociale, les tests asymptomatiques de masse et les ports obligatoires de masques aient fonctionné. C’est pourquoi le père de l’épidémiologie et éradicateur de la variole, le Dr Donald Henderson, a plaidé en 2006 (pdf) contre ces mesures dévastatrices, même pour des agents pathogènes plus mortels, car il en connaissait les résultats désastreux.
Pourtant, les conseillers et les responsables gouvernementaux ont semblé mettre de côté toutes les preuves importantes dont ils disposaient déjà pour les guider. Quelque chose d’autre que la science était en jeu, et pendant ce temps, les pauvres ont souffert irrémédiablement. Et aujourd’hui, le discours consistant à vacciner les enfants alors que les risques d’infection par le Covid-19 sont inférieurs aux risques de dommages causés par le vaccin lui-même défie toute logique.
Cet éditorial n’est pas un article spécial sur les vaccins Covid-19, mais nous serions malhonnêtes de ne pas en parler. Nous demandons à toutes les instances réglementaires et gouvernementales de mettre un terme à cette démarche non scientifique, illogique, irrationnelle et dangereuse de vaccination de nos enfants à cet égard. Étant donné que les enfants ne courent qu’un risque très faible de contracter l’infection, de la propager et de tomber gravement malade, et que les recherches menées à ce jour sur les vaccins n’excluent pas les effets néfastes, il faut y mettre fin.
« Les enfants et les jeunes ne tirent aucun avantage du vaccin Covid-19, car leur risque de contracter la maladie est presque nul. La vaccination de masse et les essais vaccinaux sur des enfants en bonne santé sont donc contraires à l’éthique », selon le groupe PANDA.
Il est important de noter que, sur la base des nouveaux rapports de caillots sanguins, d’irrégularités de saignement et de myocardie, nous ferions courir un risque à nos enfants sans tester correctement la sécurité des vaccins.
Dans cette pandémie, le fardeau a été presque entièrement imposé aux populations pauvres, et en particulier à nos enfants pauvres, et ce sont eux, presque entièrement, qui doivent ramasser les pots cassés de ce désastre.
Le Dr Paul Elias Alexander, docteur en médecine, a reçu une formation approfondie en médecine factuelle et en épidémiologie clinique, ainsi qu’en méthodologie de la recherche. Il a suivi des études supérieures à Oxford au Royaume-Uni, à l’Université de Toronto, à McMaster à Hamilton, en Ontario, et une formation en épidémiologie du bioterrorisme à Johns Hopkins sous la direction du Dr Donald Henderson (qui a éradiqué la variole).
Howard Tenenbaum, DDS, Ph.D., est le dentiste en chef du Mount Sinai, ainsi que le chef de la division de la recherche au département de dentisterie de l’hôpital.
Parvez Dara, M.D., MBA, est oncologue à Toms River, New Jersey. Il a obtenu son diplôme de médecine à l’Université médicale King Edward et exerce depuis plus de 20 ans.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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